L’organisation « The Day After » a créé un guide pratique sur la façon de traiter les rapports rouges d' »Interpol » et s’adresse aux défenseurs des droits de l’homme en lien avec la situation en Syrie.
L’organisation a annoncé expression Elle a déclaré jeudi 7 juillet qu’à son initiative et avec le soutien de l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (ASDI), elle avait travaillé avec le cabinet d’avocats britannique Guernica 37 pour élaborer un guide pratique sur la manière de traiter le « Système d’enquêtes criminelles internationales ». Département » (Interpol).
Les preuves se sont construites sur le contexte syrien après que le régime syrien a rétabli ses privilèges dans le système international « Interpol » en octobre 2021.
Destiné aux Syriens engagés dans la défense des droits de l’homme, il leur fournit une explication détaillée et pratique de la manière d’agir dans des cas urgents tels que l’arrestation, la détention ou le dépôt de demandes d’extradition après que des notices rouges ont été émises à leur encontre et qu’eux-mêmes des cas non urgents sont les cas où il convient de contester le message d’Interpol lors d’une détention non urgente afin de tenter de retirer des données détenues par Interpol ou de contester l’appartenance de la Syrie à celui-ci.
Le guide a été préparé par des avocats qui ont travaillé sur des affaires d’Interpol représentant des clients de diverses nationalités en relation avec les notices rouges d’Interpol et a été révisé par l’ancien directeur adjoint d’Interpol au Royaume-Uni.
Les première et deuxième sections du guide se concentrent sur l’explication du système « Interpol », ses pouvoirs, ses États membres et les malentendus à son sujet et ce que sont les étiquettes d’avertissement et la politique « Interpol » envers les réfugiés, tandis que la troisième section contient des conseils qui peuvent être appliqués à court terme lorsqu’une pointe rouge apparaît sur ce qu’il faut faire lors de la planification d’un voyage, d’un confinement ou d’un habeas corpus.
La quatrième section contient des mesures à moyen terme et fournit des conseils dans les situations où la personne n’a pas encore été arrêtée mais craint de l’être prochainement.
La cinquième et dernière section du guide identifie les mesures de base qui peuvent être prises si l’on souhaite s’opposer à la réintégration complète de la Syrie dans le système « Interpol ».
Des juristes et des personnalités de l’opposition syrienne ont exprimé leurs craintes que le régime syrien n’exploite la décision « Interpol », qu’ils considèrent comme un « rappel à l’adhésion », notant que cela donnerait au régime syrien le droit d’accueillir des opposants syriens dans des pays d’asile sans demande d’asile aucun contrôle.
Interpol, dans une déclaration adressée à Enab Baladi en réponse aux questions sur ces préoccupations, a précisé que l’adhésion du régime aux systèmes « Interpol » n’avait pas cessé depuis son adhésion à l’organisation en 1953, notant que les mesures correctives imposées par le régime limitaient son accès aux bases de données, mais n’a pas résilié son adhésion.
Le communiqué indique que le bureau « Interpol » à Damas sera en mesure d’envoyer et de recevoir des messages directement vers et depuis d’autres États membres.
Il a ajouté que les États membres ont le droit de contrôler les données qu’ils fournissent à Interpol et de choisir les bureaux centraux nationaux qui peuvent accéder à leurs informations, expliquant que le bureau central de Damas n’a accès qu’aux informations contenues dans les bases de données de l’organisation qui n’ont pas restreinte par d’autres États membres.
Répondant aux inquiétudes concernant les conséquences d’un retour du régime syrien dans les bases de l’organisation et son impact sur les opposants syriens, le communiqué indique que la Syrie ne peut pas délivrer de mandats d’arrêt internationaux via Interpol, notant que les États membres, y compris la Syrie, demandant au Secrétariat général pourraient délivrer un affichage rouge. .
La notice rouge, telle que définie par l’organisation, est une demande aux autorités judiciaires du monde entier de localiser et d’arrêter temporairement un individu avant qu’une décision ne soit prise sur son extradition ou qu’une action en justice ne soit engagée contre lui.
La notice rouge sera examinée par un groupe de travail spécial multitâche au siège du secrétariat d’Interpol, et la notice ne sera publiée que si elle est conforme à la charte de l’organisation, qui interdit toute ingérence dans les activités politiques, militaires ou religieuses, et Il est interdit aux États membres d’utiliser les systèmes « Interpol » en rapport avec ces questions.
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