Des civils tués par des bombardements ukrainiens à Donetsk… Le procès des membres d’Azov approche
L’Ukraine est accusée d’avoir bombardé la centrale nucléaire de Zaporozhye (AFP).
Le commandement des forces armées de la République populaire séparatiste de Donetsk a déclaré que dans les 24 heures d’hier, quatre civils avaient été tués et 21 blessés à la suite du bombardement de l’armée ukrainienne.
La direction a ajouté dans son communiqué jeudi : « Au cours des dernières 24 heures, du 10 août à 8 heures du matin au 11 août à 8 heures du matin, quatre civils ont été tués et 21 autres blessés par le pilonnage de l’armée ukrainienne sur le territoire de la République populaire de Donetsk. »
Le communiqué indique que deux personnes à Donetsk ont été blessées à la suite de l’explosion de mines antipersonnel « Lipstock » larguées par les forces ukrainiennes sur différentes régions de la république.
Il est rapporté que l’armée ukrainienne a commencé à bombarder le territoire de la République populaire de Doninsk avec des munitions contenant des mines en plastique « PVM-1 » en forme de pétale vert. Les victimes de ces mines sont signalées quotidiennement aux civils.
Interdite par les traités internationaux, cette mine infligerait des blessures aux membres inférieurs des personnes, en particulier des civils, car les forces armées ukrainiennes ont récemment pris l’habitude de les disperser dans de vastes zones aléatoires au-dessus du sol à l’aide de lanceurs et de canons.
Le danger de ces mines est accru par leur couleur verte camouflée, qui trompe généralement les civils, et leur forme « innocente », qui attire les enfants à jouer, et elles explosent dès qu’elles mettent le pied.
Et les mines soviétiques « Lipstock » utilisées par Kyiv ne présentent pas beaucoup de danger pour les soldats, qui se déplacent généralement dans des véhicules blindés.
Cette mine diffère des mines antipersonnel traditionnelles, qui sont généralement plantées sous terre dans les rues de l’ennemi, en fonction de la direction du mouvement selon une carte préparée.
Il convient de noter qu’en 2005, l’Ukraine a ratifié la Convention d’Ottawa, qui interdit l’utilisation, le stockage et la production de mines antipersonnel. Ce faisant, Kyiv viole ses obligations internationales.
Pour sa part, Vladimir Rogov, membre du conseil d’administration de la voïvodie de Zaporozhye, a déclaré que les systèmes de défense aérienne ont repoussé une attaque des forces armées ukrainiennes contre la ville d’Energograd et la centrale nucléaire de Zaporozhye.
« J’ai entendu des explosions très fortes dans la ville d’Energograd depuis la nuit dernière et presque toute la nuit et ce matin », a ajouté Rogov.
Rogov a poursuivi: « Avant la session du Conseil de sécurité de l’ONU pour examiner la question du bombardement de la centrale nucléaire de Zaporozhye, les démons nazis tentent de bombarder la ville pacifique et nucléaire de Zaporozhye avec des lance-roquettes, de l’artillerie lourde et des drones. »
Il a déclaré que les défenses aériennes russes ont repoussé toutes les attaques ukrainiennes et que les positions de tir de l’armée ukrainienne ont été supprimées par des « tirs anti-batterie ».
Le chef de l’administration séparatiste soutenue par la Russie dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, a déclaré mercredi que le procès des soldats capturés du bataillon nazi Azov ukrainien aurait lieu d’ici la fin de l’été, très probablement dans la ville de Marioupol.
Après des semaines de combats depuis des bunkers et des tunnels sous l’aciérie, des centaines de militants d’Azov se sont rendus aux forces soutenues par la Russie en mai.
La Cour suprême de Russie a statué le 2 août que le KGB était une organisation terroriste, ouvrant la voie à l’inculpation des combattants capturés en tant que tels.
L’Ukraine, qui a pour sa part poursuivi et condamné un certain nombre de soldats russes, affirme que les prisonniers d’Azov sont des prisonniers de guerre et méritent la protection des Conventions de Genève.
« Le premier procès aura probablement lieu à Marioupol et aura lieu avant la fin de l’été », a déclaré à la presse Denis Pouchiline, président de la République populaire autoproclamée de Donetsk, lors d’une tournée organisée par le ministère russe de la Défense.
Il a expliqué que le procès de Marioupol sera ouvert aux médias et aux représentants internationaux, ajoutant : « La tâche est de mener le procès aussi publiquement que possible afin qu’il n’y ait aucun doute ».
Dans un autre contexte, l’Ukraine a demandé à la Suisse de la représenter diplomatiquement en Russie, a confirmé Berne mercredi, mais Moscou doit accepter la mesure pour qu’elle prenne effet.
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a annoncé mercredi que Kyiv avait demandé à la Suisse d’approuver la mission d’une « force de protection » pour protéger ses intérêts en Russie, confirmant ainsi une publication du « Loserner Zeitung ».
Le Département d’Etat a expliqué que le mandat de « puissance protectrice » permet aux pays « d’entretenir des relations de bas niveau et de fournir une protection consulaire aux citoyens de l’autre pays concerné ».
Cependant, la porte-parole a souligné que « la Russie doit encore donner son consentement pour que le mandat du protecteur entre en vigueur ».
Le ministère suisse des Affaires étrangères a annoncé jeudi que les négociations sur le mandat du protectorat étaient terminées.
L’ambassade de Russie a écrit dans le Tages-Anzeiger que le gouvernement suisse n’était plus impartial après avoir adopté les sanctions imposées à la Russie après l’invasion de l’Ukraine.
« La Russie n’est pas prête à considérer les offres de médiation des pays qui ont adhéré aux sanctions contre la Russie dans les négociations avec l’Ukraine », a ajouté l’ambassade.
Il est à noter que la Suisse a longtemps été un protectorat. Elle a promu les intérêts du Royaume de Bavière et du Grand-Duché de Bade en France pendant les guerres franco-prussiennes de 1870 et 1871.
En tant que puissance protectrice, elle sert par exemple de point de contact pour les citoyens qui résident dans l’autre pays mais qui n’ont plus d’ambassade de leur pays dans leur pays de résidence en cas de rupture des pays d’origine et d’accueil du fait des relations.
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