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Comme prévu, l’ancienne ministre des Affaires étrangères Liz Truss, 47 ans, a remporté lundi le vote des conservateurs britanniques contre le secrétaire aux Finances Rishi Sunak pour succéder à Boris Johnson au poste de Premier ministre britannique au milieu de la crise inflationniste à laquelle le pays est confronté.
A 47 ans, elle devient Terrasse Liz La troisième femme après Margaret Thatcher (1979-1990) et Theresa May (2016-2019) et la quatrième personne post-Brexit à occuper le poste de Premier ministre. Un héritage politique que la nouvelle première ministre ne nie pas, mais au-delà de cela, elle tente de ressembler au chef libéral pur et dur de Thatcher dans les années 1980.
Les mêmes blouses chics, la même austérité économique, les mêmes déclarations choquantes du type « Je ne laisserai pas les syndicalistes racheter notre pays ! » ne semblent-ils pas s’imposer comme des descendants du thatchérisme ? De nombreux observateurs s’accordent sur ce point. Cette stratégie porte ses fruits car « ce nom dans l’histoire du parti est encore très admiré par les conservateurs », estime Catherine Haddon, chercheuse à l’Institute of Government, un groupe de réflexion indépendant à Londres.
C’est là que s’arrêtent les similitudes avec Margaret Thatcher. Contrairement à l’ancien Premier ministre, Liz Terrace est née à Oxford le 26 juillet 1975, fille d’un professeur de mathématiques et d’un professeur à la School of Nursing dans une famille très à gauche. Elle a terminé ses études supérieures au prestigieux Merton College d’Oxford, où elle a obtenu son diplôme en 1996. Là, elle a goûté à l’activisme politique en rejoignant le Parti libéral démocrate centriste. Condamnation ou insouciance de la jeunesse, la jeune militante prend la parole en 1994 devant le congrès fédéral du parti pour l’abolition de la monarchie. Son vrai nom est Elizabeth – tout comme la reine – elle a finalement rejoint les rangs conservateurs et est devenue députée dans l’est de l’Angleterre Borough of Southwest Norfolk en 2010.
Une route sinueuse pleine de revers
En 2012, la mère de deux Teras entre au gouvernement et occupe plusieurs postes. Après un petit boulot dans l’éducation, le Premier ministre David Cameron l’a mise en charge des questions environnementales en 2014, Theresa May lui a confié le portefeuille de la justice avant que Boris Johnson ne la nomme successivement au commerce international, aux droits des femmes et aux affaires étrangères.
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L’homme politique aux cheveux blonds courts a connu un parcours tortueux et semé d’embûches. Une liaison extraconjugale lui a d’abord coûté de peu son siège aux élections législatives. Puis Theresa May a été rétrogradée après un parcours difficile au ministère de la Justice.
C’était une opportuniste qui s’est prononcée si fermement contre le Brexit en 2016 qu’elle a fini par en faire la promotion et négocier de nouveaux accords de libre-échange au ministère du Commerce international. Puis, en 2021, elle est nommée chef de la diplomatie britannique et s’entête envers l’UE sur l’Irlande du Nord. Tout comme Boris Johnson, elle défend « l’idée d’une élite qu’il faut affronter et qui se présente comme extérieure à l’establishment alors qu’elle est au gouvernement depuis huit ans », a déclaré Tim Bell, professeur à l’université Queen Mary de Londres. ., a indiqué l’AFP.
Bonus de fidélité pour « Pogo »
Accroché au conservatisme puis au Brexit, il parvient à mobiliser ses 160 000 partisans contre Rishi Sunak, prisonnier de son image de richissime banquier technocratique. Contrairement à sa rivale, Liz Truss n’a pas démissionné du gouvernement après la crise qui a conduit à la chute de « Pogo » (Johnson) le 7 juillet. Cette loyauté lui a certainement valu le soutien de nombreux membres du parti.
De plus, leur message politique, dans la lignée du Parti conservateur traditionnel, est clair : baisse drastique des impôts et baisse du taux d’emploi des cadres. Comme l’ancienne première ministre Margaret Thatcher, Truss est un néolibéral et un ardent défenseur de la libre concurrence, de la baisse des impôts et d’une moindre ingérence gouvernementale.
Désireuse d’améliorer son image, elle met en avant son côté impertinent d’amatrice de fromage et de karaoké. « Dans un parti qui s’est tourné vers le populisme, il a réussi à se présenter comme plus authentique et ordinaire que Rishi Sunak, qui se retrouve facilement intégré dans l’élite mondialisée. »
Mais dès que les questions politiques ressurgissent, l’héritière Thatcher n’est pas loin de lui. Peu disposé à faire des concessions au fameux protocole nord-irlandais, il peut, comme son prédécesseur, jouer sur l’intimidation européenne pour flatter sa base conservatrice. Et intimidation de la Francophonie à d’autres occasions. Lorsqu’on lui a demandé si elle considérait Emmanuel Macron comme un ami ou un ennemi, elle a refusé de répondre, rappelant des souvenirs de la confrontation entre François Mitterrand et Margaret Thatcher.
j’aime mazui Citation en arabe : Sabra Al-Mansir
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