L’extradition de l’Algérien recherché est un préalable indispensable au renforcement de la coopération avec la France |

Algérie – L’extradition des Algériens recherchés vivant en France est considérée comme la plus grande garantie de restauration de la confiance entre les deux systèmes politiques en Algérie et à Paris.

Les observateurs estiment qu’en dépit du rapprochement enregistré et de l’optimisme entourant la visite du président français Emmanuel Macron en Algérie, toute réticence des responsables français à mettre en œuvre la demande algérienne d’extradition des personnes recherchées perpétue la suspicion entre les deux parties et jette une ombre sur elle à chaque tour pourrait jeter En route.

La rencontre, à laquelle ont participé de hauts responsables sécuritaires et militaires algériens et français, en marge de la visite qui a conduit le président français en Algérie fin juillet, a permis de transmettre des messages sérieux de l’Algérie à la réponse de Paris à l’extradition des personnes recherchées qui ont trouvé résident eux-mêmes sur son territoire.

Bien que la situation sécuritaire au Sahel, au Sahara et en Libye, la guerre contre le terrorisme et la coopération dans ce domaine aient dominé la réunion susmentionnée, les leaders de l’opposition gênante aux autorités algériennes ont été interpellés en urgence lors de la réunion.

Les autorités algériennes estiment que les opposants basés en France ont encore de l’influence dans la rue et que leur extradition affaiblira les mouvements opposés à Tebboune.

La désignation de terroriste que l’Algérie a prononcée l’été dernier contre deux organisations politiques et un certain nombre de blogueurs et d’activistes de l’opposition est une première étape pour étouffer les voix qui s’y opposent, et les autorités algériennes considèrent le terrorisme comme un piège et une arnaque prétexte suffisant pour que le gouvernement coopère à dont le territoire ils sont avec eux.

Jusqu’à présent, il y a eu un silence sur la position française, ce qui pourrait renforcer les déclarations antérieures du président Tebboune sur le refus de Paris d’extrader Ferhat Mhenni, leader et fondateur du mouvement séparatiste d’indépendance tribale.

Peut-être permettre à un certain nombre de militants du « MAC » à Paris à la veille de la récente visite de Macron en Algérie d’organiser un sit-in de protestation pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme « le soutien français à la colonisation tribale de l’Algérie » est peut-être un premier message sur l’incapacité de la les autorités politiques de Paris à se conformer aux demandes algériennes d’extradition professionnelle et un certain nombre de personnes recherchées jusqu’à ce que la justice française décide de les expulser.

Le gouvernement algérien a émis une série de mandats d’arrêt internationaux contre des militants et des blogueurs qui ont défié l’autorité, y compris ceux appartenant aux mouvements séparatistes « Mac » et « Rashad », et a déposé de nombreuses demandes d’extradition auprès des gouvernements français, britannique et suisse. reçoivent ceux que l’on appelle les « têtes ».

Les observateurs pensent qu’à l’exception des trois sous-officiers que j’ai reçus des gouvernements espagnol et turc, à savoir le sergent Muhammad Abdullah, le caporal Muhammad bin Halima et le premier intervenant Qarmit Bounouira, les dirigeants des organisations « Mac » et « Rashad » sont si loin de le recevoir, tout comme les militants indépendants et les blogueurs.

Lors de la visite de Macron, la présidence algérienne s’est concentrée sur la réunion de sécurité, qu’elle a qualifiée de « haute » et « sans précédent », où ils ont rencontré de hauts responsables du renseignement accompagnés du président Tebboune et des responsables français accompagnés d’Emmanuel Macron.

Le chef d’état-major de l’armée, le général de division Said Shangriha, le directeur de la sécurité intérieure, le général de division Jamal Kahal, le directeur de la sécurité extérieure, le général de division Abdel Ghani Rashedi avant son limogeage, et le général de division Jabbar Muhanna, directeur général de la direction générale de la lutte contre le sabotage avant qu’il ne soit à la direction de Sécurité extérieure, et du côté français figuraient le ministre de la Défense des armées françaises, Sébastien Corneau, le chef d’état-major des armées, le général Thierry Pocornu, et le directeur général de la Sécurité extérieure.

Elle a noté que « la réunion est la première du genre depuis l’indépendance. Il a abordé les points de vue sur les questions de sécurité affectant les deux pays. Elle a également confirmé la volonté des présidents des deux pays de développer les relations bilatérales dans divers domaines afin de les porter au niveau souhaité. »

Elle a expliqué que « la réunion a été décidée pour se tenir régulièrement tous les deux ans », reflétant la volonté des deux parties de « prendre une autre voie pour la coordination sécuritaire, avec l’imposition d’un suivi des résultats et d’une évaluation régulière, notamment avec l’existence ».  » de désaccords antérieurs et a déclaré les réserves algériennes sur la politique française à cet égard, y compris le recours de la France au paiement d’une rançon A aux groupes terroristes en France, son accolade aux dirigeants d’organisations terroristes et son refus d’extrader les personnes recherchées vers la justice algérienne.

Les experts en sécurité soulignent la nécessité pour Paris d’extrader les éléments terroristes qui la composent et qui sont recherchés par la justice algérienne, dont le chef du mouvement terroriste Mack, Amir Dezad, car ce serait au moins un signe de bonne volonté envers l’Algérie après cette réunion de sécurité, qui est dirigée par le dossier anti-terroriste « Terrorisme ».

Édith Desjardins

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