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Les New-Yorkais s’attendent à un chaos de la circulation lorsque l’Assemblée générale des Nations Unies se réunit chaque septembre. Mais cette année aussi, les esprits des personnes présentes sont frustrants. C’est comme si tout le monde était dans un nuage de frustration et de désespoir alors que des représentants du monde entier s’affrontaient pour décider quel pays était le pire.
Les États-Unis, par exemple, sont fatigués de parler d’une guerre civile naissante. De grands groupes de membres du Parti républicain refusent toujours d’accepter les résultats des élections. Mais alors que les craintes d’inflation et de stagnation auraient donné aux républicains un avantage sur les démocrates actuellement au pouvoir lors des élections de mi-mandat, le Parti républicain se concentre plutôt sur l’élargissement de sa petite base d’extrémistes autour d’un programme profondément impopulaire d’interdiction de l’avortement et de promotion des droits humains inhumains. traitement de l’avortement aux migrants de troupeau.
D’autre part, le Royaume-Uni est aux prises avec le chaos et l’instabilité financière post-Brexit, qui devraient s’aggraver à mesure que le nouveau gouvernement mettra en œuvre son soi-disant programme de croissance. L’Italie, qui a renversé un gouvernement compétent et crédible dirigé par l’ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, est désormais dirigée par un gouvernement de droite.
En France, les commentateurs ont désespéré de l’incapacité du président Emmanuel Macron à lancer un nouveau programme de réformes. En Allemagne, un nouveau gouvernement a annoncé avec audace un changement historique mais peine désormais à mettre en œuvre la partie la plus urgente de son programme : réformer sa politique de défense. Lors des élections en Suède, le principal vainqueur était l’un des partis d’extrême droite. En Europe en général, les décideurs politiques, mentalement épuisés après une décennie de débats sur les interactions entre les politiques monétaires et fiscales, trouvent qu’il est presque impossible de développer une stratégie énergétique commune.
Et d’autres pays dans le monde n’ont pas fait mieux. En fait, ils semblent avoir plus de mal que les démocraties à apprendre des catastrophes récentes et à faire marche arrière.
Du point de vue des petits pays vulnérables qui n’ont pas une situation géographique particulièrement avantageuse (comme dans le cas de la Suisse), les menaces sécuritaires nécessitent des alliances fortes.
Alors que le monde s’éloigne du multilatéralisme et s’oriente vers un système de blocs concurrents, les petits États subiront davantage de pression de la part des grandes puissances. Pour éviter de tomber dans les écueils géopolitiques, ces pays doivent continuer à innover, que ce soit dans le domaine politique ou technologique. Il devrait faire du gouvernement représentatif une réalité, et pas seulement un symbole, pour prouver au monde que montrer l’exemple vaut mieux que d’essayer d’établir une hégémonie stratégique.
* Professeur d’histoire et d’affaires internationales à l’Université de Princeton, auteur de The War of Words : A Glossary of Globalization Terms.
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