Ordinaire
14 octobre 2022
14h52
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2 minutes
PARIS- (Reuters)
La Confédération générale du travail, qui mène une grève d’une semaine chez le géant de l’énergie Total Energy, s’est retirée des négociations tarifaires jeudi soir, anéantissant l’espoir de mettre fin à une crise qui a perturbé la vie quotidienne alors que les stations-service se vidaient.
« Nous avons vu une farce (…) les offres sur la table sont clairement insuffisantes », a déclaré le représentant de la confédération, Alexei Antonioli, aux journalistes après le retrait de son syndicat des pourparlers.
Quelques heures plus tard, la Confédération française des syndicats démocratiques (FDTL) et la Confédération française patronale UGCE, qui représentent la majorité des travailleurs, ont conclu un accord avec Total Energies qui, s’il était approuvé par les deux membres du syndicat, se traduirait par un salaire de sept pour cent. majoration et primes.
La Fédération générale des syndicats a précédemment déclaré qu’elle souhaitait augmenter les salaires de 10%, citant l’inflation et les bénéfices inattendus que l’entreprise a réalisés en raison de la crise énergétique mondiale.
« Cela ne change pas l’attitude des grévistes », a déclaré Antonioli lorsqu’on lui a demandé si un accord salarial de type non confédéral récemment conclu dans l’unité Esso France d’ExxonMobil pouvait ralentir le mouvement de grève.
La secrétaire à l’Énergie, Agnes Pannier-Runacher, a déclaré vendredi que l’accord était urgent, affirmant que les patrons de Total Energy et les responsables de Generalbund devraient poursuivre les pourparlers malgré le revers.
La Confédération tente d’utiliser les manifestations des travailleurs de la raffinerie comme tremplin pour une grève nationale dans des secteurs qui pourraient perturber certaines parties de l’infrastructure cet automne.
Des grèves sont déjà en cours dans certains réacteurs nucléaires d’EDF et des syndicats affiliés, y compris ceux des secteurs ferroviaire et automobile, ont annoncé qu’ils se joindraient à une grande grève prévue mardi.
Jeudi, Total Energy a proposé de tenir des négociations collectives malgré les grèves en cours, moins d’un jour après que le gouvernement du président Emmanuel Macron a exigé que l’entreprise, qui réalise des bénéfices records grâce à la flambée des prix de l’énergie, verse à ses employés des salaires plus élevés.
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