Un ami des présidents français révèle les secrets de 3 d’entre eux dans un livre

Mitterrand était un coureur de jupons… Chirac est gourmand de tout… et Giscard d’Estaing est trop radin

Le journaliste français Franz Olivier Gisbert n’est pas une figure ordinaire des médias parisiens depuis des décennies. Le double citoyen américano-français a une longue histoire et jouit d’une expérience exceptionnelle grâce aux postes qu’il a occupés et aux médias qu’il a dirigés, de gauche à droite en passant par le centre, et il est actuellement directeur du magazine Le point. Non content d’être journaliste et observateur attentif de la vie politique en France, Gisbert a aussi voulu en être l’un des artisans. من هنا، فإنه ضم إلى افتتاحياته وتحليلاته التي ينظر إليها بكثير من الجدية مجموعة من كتب السيرة التي تؤرخ لمسارات الرؤساء الفرنسيين منذ الجنرال شارل ديغول، بطل فرنسا الحرة، وصولاً إلى الرئيس الاشتراكي فرنسوا ميتران، الذي لا يخفي إعجابه، لا بل محبته له رغم الاختلاف Politicien. Cependant, Gisbert ne s’attarde pas uniquement sur la politique et la vie publique, car il souhaite approfondir les spécificités des présidents successifs qui ont dirigé la France depuis que le président de Gaulle a créé la Ve République. Ainsi, dans le second tome de L’Histoire intime de la Ve République, comme dans le premier, il mêle le général au particulier et tente de percer les mystères de trois présidents décédés (Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac) . Des trois, Gisbert n’hésite pas à exprimer son profond attachement, voire son amour, pour Mitterrand en écrivant : « Mitterrand a été l’une des plus grandes histoires d’amour de ma vie. Il était un père de substitution pour moi même lorsque j’étais son critique le plus sévère dans les années 1980. J’aimerai toujours l’homme que je voyais derrière les visages d’un politicien. Je l’aimais comme on aime un instituteur qui nous a appris la vie, l’amour et la vie…».

L’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing (Archives – AFP)

Le journal Le Figaro a devancé la diffusion du livre de Gisbert en en publiant des extraits qui n’ont révélé aucun secret ni aucune manifestation qui n’aient été portées à l’attention de l’observateur de la vie politique en France depuis les années 1970. Mais Gisbeer connaît les choses de l’intérieur parce qu’il en a été témoin, les a vécues et a appris à connaître les personnes sur lesquelles il écrit. Il était son ami. Hawarhm et les a discutés, contredits et critiqués. Mais il est resté un ami fidèle, notamment des deux derniers présidents : Mitterrand et Chirac. Dans le premier il voit un coureur de jupons, dans le second il est avide de tout. Quant à Giscard d’Estaing, il voit en lui un homme aristocratique, trop intelligent, et il cite une lettre du général de Gaulle à son fils, l’amiral Philip, dans laquelle il dit : « Giscard a une longueur d’avance sur tout le monde. Mais l’inconvénient est qu’il le montre. Le fait est que si nous sommes si importants, nous devons toujours tromper les gens en leur faisant croire qu’ils sont tout aussi intelligents. » L’intelligence n’est pas la faute de Giscard, qui grâce à son intelligence était le plus jeune politicien à tenir le Parlement, le Cabinet et la présidence de la République (à l’exception de l’actuel président Emmanuel Macron). Mais son inconvénient était qu’il était très avare. À cet égard, Gisbert dit : « Giscar se tenait la main même lorsqu’il occupait les plus hautes fonctions, y compris la direction de l’Élysée, ce qui était une question de sarcasme parmi ses collaborateurs. Il mettait rarement la main dans sa poche, sauf lorsqu’il s’agissait de sa passion pour la chasse. Alors tous les comptes tombent. Gisbert cite un passage du livre du journaliste français Jean Coe Some Memories, où il parle de Giscard comme suit : « Giscar était parfait, je n’ai jamais rencontré un homme de sa propreté. Dans tout. Ses mains, ses ongles, ses chemises, sa tête, ses oreilles, son menton : il était parfait en tout. » Pas étonnant que Giscard soit issu d’une famille noble. Il a fréquenté les meilleures écoles et universités françaises. Il a hérité d’un nom, d’un château et d’une cave électorale de sa famille. Il a été mis à jour et évolué sur tout, y compris l’acceptation du droit à l’avortement pour les femmes depuis les années 1970, alors que la question a provoqué une fracture verticale au sein de la société américaine entre partisans et opposants. Mais Giscard, qui voulait un nouveau septennat à l’Elysée, a échoué et l’une des raisons de son échec n’était pas seulement la réalité économique, les chiffres élevés du chômage et ses politiques sociales, mais aussi le scandale du diamant, qui a marqué la première Française, Anémon, reçue de l’Empereur de Centrafrique. Jean Badil Bokassa, ami et visiteur fréquent de Giscard, chasse les éléphants dans les jungles de ce pays.

L’ancien président français François Mitterrand (Archives – AFP)

Pendant de nombreuses années, Mitterrand a caché la partie mystérieuse de sa vie jusqu’à ce que des choses soient révélées alors qu’il était à l’Elysée, malgré les mesures et les procédures qu’il a approuvées pour la cacher aux yeux et aux oreilles des gens. Le président socialiste était vraiment un coureur de jupons. Ce qui le distingue, ce n’est pas seulement sa capacité à les attirer, mais il avait aussi une épouse légitime, Danielle Mitterrand, connue en France pour sa défense des libertés et des défavorisés et torturés du pays, dont les Kurdes d’Irak. Danielle a donné naissance à trois fils, Pascal, Jean-Christophe et Gilbert. A côté d’elle, Mitterrand avait une seconde « épouse », Anne Bisingou, qui vivait et vivait avec elle dans un appartement appartenant à l’Etat, pas chez lui ni à l’Elysée. Plus important encore, Mitterrand et Anne Bingoon ont eu une fille illégitime, Mazarin, qu’il a officiellement reconnue à la fin de sa vie. Et Mazarin est devenu il y a des années un écrivain capable et respecté. Aux côtés de Gdaniel et d’Anne Bingo, Mitterrand avait une constellation de femmes qui se rassemblaient autour de lui.

L’ancien président français Jacques Chirac (Archives – AFP)

Gisbeer dit de Mitterrand : « Comme c’est incroyable que toutes ces femmes pardonnent à Mitterrand son comportement rebelle. Quel est son secret qui lui a permis d’éviter les querelles avec eux, les rendant plus tard plus utiles et s’appuyant sur eux pour réussir? C’est le fait d’un métier. Jusqu’à sa mort, il était toujours entouré de femmes… Il était prudent et discret, il mentait et croyait peut-être à ses mensonges… Personne ne sait combien d’assistants, de ministres et de journalistes étaient (il le savait) : des femmes de toutes sortes qu’il rencontré par accident, dans la rue ou dans le train. Dix étoiles et il a eu une fois une histoire d’amour scandaleuse avec la chanteuse Dalida, qui l’a embrassée devant des passants devant un cinéma des Champs-Elysées…». Mais ses aventures amoureuses ne l’ont pas séparé de sa femme légitime. « Quand Daniel était à ses côtés, elle l’irritait, et quand elle était loin de lui, il sentait son absence », a déclaré Gisbear. Après avoir accédé à la présidence, Mitterrand en déduit l’histoire de la façon dont il se rendait chez lui (qu’il partageait avec Daniel) quotidiennement sous prétexte de vérifier son courrier mais en réalité pour échanger quelques mots avec Daniel avant de rejoindre Anne Bingon où ils passèrent la nuit. ensemble. La conclusion de l’auteur est que Mitterrand ne suffisait pas pour deux femmes. Il les voulait tous ensemble jusqu’à la fin de sa vie.

Chirac n’était pas moins insatiable. Gisbert se souvient d’un dicton des Français, qui faisait l’objet de sarcasmes, selon lequel « la relation de Chirac avec les femmes n’a pas duré plus de cinq minutes ». Il dit de lui : « Chirac avait la bouche ouverte qu’il devait sans cesse remplir. Sa cigarette au bord des lèvres, sa chemise ouverte, belle comme l’un des dieux grecs. Il était plein d’entrain comme aucun autre, il aimait les gens qui franchissaient les barrières de droite et de gauche, il aimait boire, toujours pressé, les regards malicieux. Il a réussi à tirer les gaullistes, les socialistes, les centristes et même les communistes de sa région de La Corrie (centre de la France) et j’ai entendu les électeurs de cette circonscription dire : je suis un fanatique communiste, mais je vote pour Chirac.

Le livre de Jesper détruit les images et en construit d’autres à leur place. Rempli de détails, de nouvelles et d’analyses. Un livre qui veut plonger dans les détails de la vie privée de ses héros. Les lignes ci-dessus ne sont que la pointe de l’iceberg.


Édith Desjardins

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