Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a confirmé lundi qu’il existe des instituts scientifiques en Ukraine qui disposent de la technologie pour produire des « bombes sales ».
Cela s’est produit lors d’une conférence de presse avec le secrétaire général de l’Organisation de coopération islamique, Hussein Ibrahim Taha, dans la capitale Moscou.
Lavrov a précisé que son pays travaille actuellement pour empêcher cette provocation et sera en mesure de le faire.
Lavrov a noté qu’hier, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, avait eu plusieurs contacts avec ses homologues en Turquie, en France, aux États-Unis et en Grande-Bretagne pour discuter de la question.
Il a poursuivi : « Il existe des informations spécifiques sur les instituts scientifiques en Ukraine qui disposent d’une technologie de fabrication de bombes sales. Nous avons confirmé ces informations provenant de diverses sources qu’il ne s’agit pas d’un doute vain.
Dimanche, l’agence Novosti a cité des sources fiables dans plusieurs pays, dont l’Ukraine, disant qu' »il y a des indications que le régime de Kiev prépare une provocation avec la soi-disant bombe sale ou des armes nucléaires à faible rendement ».
Se référant à l’accord sur l’exportation de céréales ukrainiennes vers les marchés mondiaux, Lavrov a déclaré : « Les Nations Unies ont fourni des informations contradictoires sur cette question. Seulement 5 à 7 % du grain ukrainien va aux pays pauvres, tandis que la moitié du grain ukrainien va à l’Union européenne. »
Lavrov a souligné qu’il n’y avait pas de progrès sur l’approvisionnement en céréales et en engrais russes, notant que « l’autre partie de l’accord sur les céréales n’a pas été mise en œuvre dans la pratique ».
Le 22 juillet dernier, Istanbul a été témoin de la signature du « Document d’initiative pour la sécurité de l’expédition des céréales et des denrées alimentaires depuis les ports ukrainiens » entre la Turquie, la Russie, l’Ukraine et les Nations Unies.
L’accord comprenait la sécurisation des exportations de céréales bloquées dans les ports ukrainiens de la mer Noire (Europe de l’Est) vers le monde pour faire face à la crise alimentaire mondiale menaçant une catastrophe humanitaire.
Pour sa part, le secrétaire général de l’OCI, Hussein Ibrahim Taha, a déclaré que la Turquie, les Émirats arabes unis et d’autres États membres de l’OCI avaient pris des mesures pour mettre fin à la guerre russo-ukrainienne par des moyens pacifiques.
Et il a ajouté : « Nous exhortons chacun à mettre fin aux conflits, à poursuivre les négociations et à assurer la paix conformément aux intérêts de tous les peuples vivant dans cette région ».
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