Le journal français Journal du Dimanche a rapporté que le président Emmanuel Macron envisageait sérieusement de dissoudre l’Assemblée générale (parlement) et de convoquer des élections anticipées cinq mois seulement après l’élection du corps législatif.
Le gouvernement français, dirigé par Elizabeth Bourne, se prépare à adopter le budget 2023, en utilisant des pouvoirs constitutionnels spéciaux qui lui permettent de contourner un vote parlementaire.
Lors d’une interview télévisée, Bourne a déclaré que le gouvernement est susceptible d’utiliser le troisième paragraphe de l’article 49 de la Constitution française, concernant l’article qui permet à l’exécutif de contourner le Parlement pour adopter des lois, compte tenu de la séparation entre les députés et de la faiblesse de la présidentielle parlementaire. ceinture (soutien à Macron).
Le président français Macron a perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale (parlement) lors des élections générales de juin dernier, ce qui l’a incité à rechercher un accord avec les députés de l’opposition pour adopter certaines lois en échange de l’abandon d’autres.
De son côté, Stéphane Sigourney, parlementaire et secrétaire général du parti Ennahda fondé par Macron, a souligné que « le parti est prêt à toute circonstance », notant que ses équipes travaillent depuis un mois pour « réaliser quelque chose de concret ».
Le parti a également déjà élaboré un « protocole de dissolution » avec une « replanification détaillée » indiquant le début des préparatifs d' »Ennahda » pour organiser des élections anticipées, notamment dans le but de tenir une réunion avec le mouvement pro-démocratie. L’allié de Macron pour entrer dans des listes unifiées.
Le Parti présidentiel a également indiqué que son comité de nomination désignera des candidats pour les élections générales et un séminaire de formation a été organisé pour les députés souhaitant se présenter aux élections anticipées.
De leur côté, les députés Clémentine Autan (Fier de France – gauche) et Sébastien Cheno (Rallye National – droite) se sont dits « prêts » à revenir dans l’électorat en cas de dissolution du Parlement, où le gouvernement n’a qu’un parent. majorité.
« Nous sommes prêts. Non seulement nous avons les idées, le projet et les motions, mais nous avons aussi le papier en stock au cas où il y aurait une solution hâtive pour imprimer des publications », a déclaré le député de gauche Otan.
Le député de gauche Chino et le vice-président du parlement ont estimé qu’une telle menace n’était « pas effrayante » et ont déclaré : « Nous sommes prêts parce que nous sommes un parti de militants avec des hommes et des femmes qui veulent prendre le pouvoir pour mettre en œuvre différentes politiques ».
Menace de dissoudre le Parlement
Le 28 septembre, le président Emmanuel Macron a adressé cette menace à la majorité des dirigeants conviés à dîner à l’Elysée, soulignant qu’il utiliserait « l’arme de la solution » si l’opposition devait voter à l’unanimité une motion de censure contre le renversement de l’Elysée. gouvernement d’Elizabeth Bourne.
Lors de son passage sur la chaîne France2 le 26 octobre, il a répété ce qu’il avait dit : « Il y a des outils entre les mains du président de la République ».
De son côté, la Première ministre française Elizabeth Born a évoqué la semaine dernière la possibilité de dissoudre l’Assemblée nationale et d’organiser des élections législatives anticipées en cas de blocage persistant des députés.
La semaine dernière, la Première ministre a dénoncé ce qu’elle a qualifié d' »alliance choquante » entre la Nouvelle Union écologique et sociale (gauche) et l’Assemblée nationale (droite), tandis que le parti d’extrême droite a refusé de déposer une motion de censure à le gouvernement allié de gauche.
« majorité relative »
D’autre part, le porte-parole du gouvernement français Olivier Veran a estimé que les Français ne veulent pas dissoudre le Parlement, déclarant : « Je pense que les Français nous ont donné une majorité relative pour nous inciter à adopter une approche d’accord entre les parties afin que nous puissions faire ça en se mettant un peu hors de position, ils n’y pensent pas. »
Il a déclaré que chaque proposition de dépôt d’une motion de censure au gouvernement déposée au Parlement ces derniers jours a reçu moins de voix que la proposition précédente, notant qu' »il n’y a pas de majorité alternative qui soit proposée dans le pays ».
Le porte-parole du gouvernement a également appelé la « droite républicaine » à travailler ensemble au futur projet de réforme des retraites qu’il réclamait depuis des années, selon ses termes.
Ferrand espère également que les socialistes soutiendront le texte sur l’accélération des énergies renouvelables, qui a été approuvé en première lecture au Sénat vendredi dernier.
Olivier Veran a demandé : « Au nom de quoi la gauche républicaine pourrait-elle opposer aux textes qui permettent d’augmenter l’énergie solaire dans notre pays ? », en référence au manifeste électoral des partis de gauche qui contenait ce point.
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