Le problème a éclaté une fois de plus avec la France exportant des pesticides dangereux et toxiques vers un groupe de pays mené par l’Algérie. Cette pratique a été qualifiée d’« odieuse » par les Nations Unies.
Il s’agit de l’exportation de pesticides, dont l’utilisation est interdite dans l’Union européenne en raison de leurs risques pour la santé et l’environnement. La France a été le premier pays à interdire ce commerce controversé sur son territoire, mais près d’un an après l’entrée en vigueur de la loi, elle continue d’exporter à grande échelle des pesticides interdits.
Selon l’association suisse Public Eye and Unearthed, la cellule d’investigation de la branche britannique de Greenpeace, plus de 7.400 tonnes de substances hautement toxiques ont été transportées entre janvier et septembre, principalement vers l’Algérie et le Brésil, mais aussi vers l’Ukraine, la Russie et le Mexique et L’Inde.
L’organisation a parlé de « failles de la législation française » car l’interdiction prévue par la loi alimentaire de 2018 permet aux fabricants de continuer à exporter légalement des produits interdits. Une autre faille apparaît dans un décret exécutif de la loi publié le 23 mars 2022, car le décret n’a pas été publié après huit mois.
La même organisation a déclaré que la vulnérabilité est maintenant exploitée par les fabricants ; Par exemple, « Bayer », « BASF », « Syngenta et Nufarm » ont reçu le feu vert des autorités françaises pour près d’une centaine de demandes d’exportation de pesticides considérés comme mortels pour les abeilles et mettant gravement en danger la biodiversité.
Ces pesticides sont liés à trois types de cotinoïdes du néon (imidaclopride, théa-méthoxame et clotanidine) et au très ancien fipronil, interdit en agriculture en France depuis 2005 mais toujours produit en France.
Selon le rapport, Paris a autorisé l’exportation de plus de 1 300 tonnes de phénamidone, un fongicide interdit depuis 2018, vers le Mexique, l’Algérie, l’Inde et l’Égypte, soulignant que depuis l’entrée en vigueur de la loi, les demandes d’exportation de pesticides interdits depuis le territoire français ont devenir apparent diminué; « Mais cette baisse ne signifie pas que les géants de l’agrochimie ont abandonné cette pratique, ils ont trouvé une solution : les industriels contournent l’interdiction française en exportant ces pesticides dangereux depuis d’autres pays », a-t-il déclaré.
Et le même document d’ajouter : « Depuis son interdiction (des pesticides) en 2004, l’ex-société suisse (aujourd’hui chinoise) en exporte jusqu’à 1 000 tonnes depuis la France chaque année ; Et en 2021, il a cessé d’exporter, et maintenant il exporte depuis l’Allemagne, alors que le gouvernement fédéral a annoncé qu’il interdirait cette pratique à partir du printemps 2023.
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