Elle a qualifié cela de « grand saut ». L’Iran annonce le développement d’un missile « hypersonique » | nouvelles

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L’Iran a annoncé que pour la première fois de son histoire, il avait réussi à développer un missile balistique hypersonique pour contrer les systèmes de défense aérienne, tandis qu’un haut responsable occidental a qualifié cette décision de « préoccupante ».

« Ce missile a une vitesse élevée et peut manœuvrer à la fois dans et hors de l’atmosphère », a déclaré le commandant de l’armée de l’air des Gardiens de la révolution, Amir Ali Hajizadeh.

L’agence de presse semi-officielle iranienne Tasnim a cité Zadeh disant que le missile « ciblera les systèmes de défense antimissile avancés de l’ennemi, ce qui représente un bond en avant majeur dans le domaine des missiles ».

Le missile hypersonique vole à des vitesses supérieures à 6 000 kilomètres à l’heure, 5 fois plus rapide que la vitesse du son, et sur une trajectoire complexe qui le rend difficile à intercepter.

Zadeh a souligné : « Ce nouveau missile est capable de pénétrer tous les systèmes de défense antimissile, et je ne pense pas qu’aucune technologie puisse le contrer dans les décennies à venir ».

exacerbe les inquiétudes

Dans le premier commentaire, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, a déclaré que la fabrication d’un missile balistique hypersonique iranien augmentait les « inquiétudes » internationales concernant l’Iran.

La déclaration de Grossi à l’Agence France-Presse a été faite en marge de la conférence sur le climat (COP27) à Charm el-Cheikh.

Il a déclaré que cette question n’est pas au cœur des attributions de l’agence, « mais nous ne pouvons pas regarder les choses isolément. Ces annonces ajoutent aux craintes et renforcent la prise de conscience du dossier nucléaire iranien », soulignant que « cela doit avoir un impact ».

Un défi pour les concepteurs de radars

Selon le Jane’s Bulletin, spécialisé dans les questions de défense et d’armement, les missiles hypersoniques posent un défi aux concepteurs de radars en raison de leur grande vitesse et de leur maniabilité.

Plus tôt cette semaine, Téhéran a annoncé qu’il avait testé la fusée Qaem 100, qui est le premier véhicule iranien à être lancé en trois étapes et sera capable de mettre en orbite des satellites pesant 80 kilogrammes à 500 km pour amener la surface de la Terre.

L’Occident a exprimé à plusieurs reprises son inquiétude quant à la possibilité d’encourager ce type de lancement de technologie de missile balistique, et les États-Unis ont qualifié de tels mouvements de « déstabilisants ».

L’Iran nie qu’il vise à développer une arme nucléaire et que ses lancements de satellites et de missiles sont à des fins purement civiles ou défensives et ne violent pas l’accord de 2015 ou tout autre accord international.

Félix Germain

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