Hier lundi, l’Université de Chouaib Doukkali a abrité le troisième atelier sur les biotechnologies végétales, organisé en collaboration avec la faculté polydisciplinaire de Sidi Bennour et avec la participation de l’Université de Clermont-Auvergne – France, sur le thème « Ressources marines vitales, possibilités et méthodes d’exploitation de la biomasse algale ».
docteur Yahia Bougaleb, Président de l’Université Chouaib Doukkali, a souligné que cette journée scientifique, qui s’inscrit dans le cadre de rencontres entre universitaires, scientifiques et experts marocains et internationaux, vise à étudier et échanger les derniers développements dans les domaines de la valorisation des ressources végétales, notamment algues.
Les biotechnologies bleues (marines) consistent en un ensemble de technologies visant des applications dans des secteurs industriels variés : santé, nutrition, aquaculture, agriculture, cosmétique, énergie, biochimie, biomatériaux et environnement.
Selon les organisateurs, les avancées des connaissances dans le domaine des biotechnologies et le potentiel des ressources biologiques marines « représentent aujourd’hui un potentiel de croissance important pour l’économie bleue et ses acteurs ».
A cet égard, Rachid Nemili, professeur à l’Université Chouaib Doukkali, dans une déclaration à la MAP, a souligné que l’Equipe de Recherche en Biotechnologie, Valorisation des Ressources Végétales et le Laboratoire de Physique de la Matière Condensée, co-organisateurs de cette rencontre, « ont mené des projets de recherche depuis une dizaine d’années avec l’évolution de la spéciation de différentes espèces d’algues sur le littoral de la ville d’El Jadida.
La troisième journée, consacrée au thème des biotechnologies végétales, est l’occasion de présenter les résultats des dernières recherches et de faire le point sur la science dans ce domaine innovant et développé.
Au niveau national, les organisateurs ont souligné que la côte d’El Jadida représente une « incroyable richesse en algues » et relevé que l’extraction des colloïdes végétaux à partir des algues « représente l’activité industrielle la plus importante ».
Dans ce contexte, ils ont averti que cette activité industrielle exerce une forte pression sur les algues glaciaires, « ce qui peut à terme conduire à un déséquilibre de l’écosystème marin de la région ».
Par conséquent, la valorisation d’autres espèces d’algues et d’autres domaines d’activité représente une opportunité évidente pour la région et pour le Maroc.A cet égard, ajoutent les organisateurs: «Le Maroc a lancé plusieurs programmes visant à trouver de nouvelles façons d’appliquer et d’exploiter les ressources marines. à rechercher (Maroc Vert, Haliotis…).”
docteur Pour sa part, Rachid Halima, de la faculté polydisciplinaire de Sidi Bennour, a indiqué dans une déclaration à la MAP que cette rencontre était une occasion idéale pour intensifier les échanges scientifiques avec les chercheurs de l’université de Clermont Auvergne en France.
Il a ajouté que cette rencontre vise également à accroître les connaissances des chercheurs marocains liées à la valorisation des ressources végétales, notamment marines à El Jadida, et à développer et renforcer les échanges entre les institutions universitaires dans ce domaine, ainsi qu’à promouvoir la recherche scientifique nationale. dans le domaine du développement des bioressources et la valorisation des travaux de recherche à travers les projets, la recherche et le développement.
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