Le président français Emmanuel Macron est confronté à ce qu’il a qualifié de « période difficile » au lendemain du 7 juillet, lorsque son camp a perdu les élections législatives après la victoire du Nouveau Front populaire et que le lendemain, Gabriel Attal a présenté la démission de son gouvernement, mais sans. .. Macron a attendu neuf jours pour l’accepter, ce qui n’est pas rare en France.
Plusieurs médias rapportent que 40 jours après la publication des résultats des élections, la France ne dispose toujours pas d’un gouvernement doté des pleins pouvoirs, tandis que le gouvernement démissionnaire gère toujours les opérations quotidiennes et que Macron n’a pas nommé de représentant de la faction la plus importante du pays. le parlement, c’est le « Front populaire ».
Le président français a justifié sa décision en affirmant que son bloc n’avait pas atteint la majorité parlementaire requise de 289 députés, qui garantirait la stabilité du pays. Cependant, plusieurs observateurs des affaires françaises ont confirmé que « chacun des trois grands blocs n’a pas la majorité au nouveau Parlement français ».
Ils ont ajouté dans plusieurs médias que « le bloc centriste soutenant Macron est arrivé deuxième avec 166 députés, tandis que le groupe d’extrême droite issu du Rassemblement national a reçu 123 députés ». Une alliance possible entre les centristes reste le bloc et les députés du parti. La « droite républicaine » n’a remporté que 47 sièges, loin de la majorité absolue de 213 députés.
Dans le contexte de cette situation, qualifiée de « compliquée » par de nombreux observateurs des affaires françaises, Macron a décidé d’attendre, tantôt sous prétexte des Jeux Olympiques et de la nécessité d’avoir un gouvernement pour les superviser, tantôt, en attendant que les blocs parlementaires, ou certains d’entre eux, se mettent d’accord entre eux pour pouvoir obtenir une majorité au séminaire parlementaire. C’est pour cette raison que le parti France fière n’a pas hésité à lever l’épée et à menacer de destituer Macron du poste de président de la République.
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La formation, considérée comme la plus « radicale », s’appuyait sur l’article 68 de la Constitution française. Dans une déclaration signée par le leader du parti et ancien candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon, son coordinateur général, le député Emmanuel Bombard, et la chef de son groupe au parlement, Mathilde Bannot, Macron a été accusé d’avoir perpétré un « coup d’État constitutionnel et pris le pouvoir ». « avoir monopolisé. »
Selon le journal La Tribune du Dimanche, le parti France fière a lancé dimanche un « ultimatum officiel » pour destituer Macron s’il « n’accepte pas les résultats des élections législatives et refuse de nommer Lucie Castet à la tête du parti ». gouvernement » accusé de « violation de ses devoirs constitutionnels ».
Par ailleurs, plusieurs analystes affirment que « les conditions qui pourraient permettre la destitution de Macron n’existent pas », faisant référence au fait que la Constitution française exige une majorité des deux tiers pour la destitution du Parlement dans ses deux chambres, la « Chambre des Représentants ». des députés et du Sénat », ce qui n’est pas le cas du parti « La France fière ».
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De plus, il doit être approuvé par la « Cour suprême », composée à parts égales de deux tiers de membres des deux chambres du Parlement et qui dispose de deux mois pour accomplir sa tâche, ce qui signifie en réalité qu’il n’est pas possible de renverser Macron par des moyens constitutionnels. Depuis la naissance de la Ve République dans les années 1950, il n’y a jamais eu d’appel à la démission d’aucun des sept présidents de la République qui se sont succédé à la présidence de la France.
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