Algérie… de mes expériences Belkaid et Nekkaz

Algérie… de mes expériences Belkaid et Nekkaz

Les expériences personnelles dans le domaine du travail politique, économique et cognitif en Algérie, tout en restant un cas isolé avec des circonstances particulières, expriment finalement l’environnement algérien avec ses données contradictoires et mettent à l’épreuve cet environnement régi par des directives passives.

La coïncidence a créé deux événements simultanés, l’annonce de la nomination de la chercheuse algérienne Yasmine Belkaid, qui a quitté l’Algérie, en tant que directrice de l’Institut Pasteur, l’institution de recherche la plus importante de France, et l’annonce de l’activiste politique Rachid Nekkaz, qui a quitté la France pour l’Algérie il y a une décennie. il y a quelques années pour achever son départ définitif vers le pays, cesser son activité politique et se soumettre à la pression et aux tourments des prisons et de ses conditions particulières. Les deux histoires, douces et amères, contiennent beaucoup d’amertume due à l’incapacité d’un pays avec son héroïsme à contenir les aspirations individuelles et collectives et à bénéficier de ses dons et initiatives.

Belkaid a fait son chemin à l’étranger depuis l’Algérie après avoir acquis les connaissances de base à l’école et à l’université algériennes, mais elle a été forcée d’en poursuivre une plus large en raison de la pauvreté de la recherche scientifique en Algérie et de l’incapacité des politiques gouvernementales à lui faciliter l’horizon pour ouvrir le maison. Elle a pu réaliser de grandes réalisations scientifiques qu’elle n’aurait jamais réalisées en Algérie, l’adhésion à l’Académie américaine des sciences, la présidence de l’Institut Pasteur France et 200 recherches scientifiques. Belkaid est resté fidèle à l’Algérie.

Nakaz est allé exactement dans le sens inverse de la France, où il a étudié et vécu dans le milieu politique, et s’est imposé comme une figure notable. Il (comme d’autres militants comme Ali Ben Wari et Kamal Ben Koussa) est retourné en Algérie il y a une décennie pour s’engager dans la politique, en utilisant des méthodes populaires et populistes qui manquaient souvent de contenu intellectuel mais étaient innovantes pour l’opposition algérienne. Les méthodes sont au-delà des méthodes d’opposition connues. travail. Nakaz a contribué à provoquer les secousses et à mobiliser les rues contre la dissidence existante et contre l’autorité à la veille du mouvement populaire en 2019, et en conséquence, il a fait face à une longue série de poursuites et de prisons qui l’ont réduit à décombrer un corps malade avant de décider de quitter le pays.

Entre les expériences de Belkaid et de Nekkaz, bien que différentes dans le domaine du travail, les circonstances et la position de chacun d’eux et aussi dans la mise en scène, ils partagent en révélant une caractéristique qui est encore proche de l’environnement algérien comme l’environnement repoussant et incapable polariser et tirer parti des dynamiques politiques, économiques et du savoir, les façonner et les aider à s’intégrer de manière vitale en échange de se concentrer sur l’érection de barrières bureaucratiques qui limitent la capacité de ces Limiter l’élan à contribuer aux efforts nationaux. Peut-être la loi de l’Académie des sciences en Algérie, qui interdit l’adhésion des experts scientifiques algériens basés à l’étranger, et la loi sur les médias, qui empêche les professionnels ayant la double nationalité de fonder des institutions médiatiques en Algérie, sont deux exemples de cette bureaucratie paralysante.

Édith Desjardins

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