Écrit par Ahmed Ibrahim Al-Sharif
Samedi 6 août 2016, 23h00
« Le fascisme islamique » est le nom d’un livre qui fait toujours sensation car il a été écrit par l’écrivain germano-égyptien Hamed Abdel Samad et traduit en allemand et en anglais. Normalement, il réalise des best-sellers, mais en France, la maison d’édition Piranha a annoncé qu’elle avait arrêté de publier la traduction française de peur qu’il ne lui arrive quelque chose comme Charlie Hebdo.
« Le fascisme est une sorte de religion politique. Ses partisans estiment qu’ils ont le monopole de la vérité absolue. » C’est le principe sur lequel repose le livre de Hamed Abdel Samad.
Ce livre est le quatrième d’une série d’ouvrages publiés par le chercheur sur des sujets similaires : l’avenir du monde islamique, les changements récents dans le monde arabe et l’Islam politique, ou « fascisme islamique », comme il a intitulé son dernier livre, sans ambiguïté ou fioritures.
L’idée de ce livre est née à la suite d’une fatwa de mort lancée contre l’écrivain par certains salafistes égyptiens peu après qu’il ait donné une conférence sur le « fascisme religieux en Égypte » au Caire le 4 juin 2013.
Le livre est divisé en 11 chapitres dans lesquels le chercheur compare l’idée de l’islam fondamentaliste avec l’idéologie fasciste, non pas parce qu’elles viennent de la même époque et du même lieu, mais en termes de similitude des conditions de recrutement, de loyauté et de travail. environnement .
Le chercheur s’intéresse aux débuts de la vocation islamique, notamment sur sa partie urbaine. Le chercheur discute des incidents, dont les raisons ont été mentionnées dans des biographies et des livres d’actualité islamiques, et souligne la dépendance des idées et de la littérature fondamentalistes actuelles à l’égard de ces incidents et les « entraîne » dans le présent pour leur donner une légitimité et la « légitimité ». base » pour obtenir ce qu’elle a.
Le livre se concentre sur l’environnement social et politique qui a produit Ibn Hanbal, Ibn Taymiyyah, Ibn Abdul Wahhab, Abu al-Ala al-Mawdudi et Sayyid Qutb.
L’auteur examine les positions de Hassan al-Banna, le fondateur des Frères musulmans, concernant le nazisme et le fascisme et comment il a fait l’éloge d’Hitler et de Mussolini. Il cite des parties des écrits d’al-Banna sur les expériences d’Hitler et de Mussolini. Proverbe : Hitler et Mussolini mènent leur pays vers l’unité, le progrès et la puissance. Ils mènent les réformes nécessaires dans leur pays et acquièrent une bonne réputation à l’étranger. Ils réveillent l’espoir dans les cœurs et unissent les fragments sous une bannière forte. » p. 36.
L’auteur présente également comment Al-Banna a accueilli et organisé Cheikh Amin Al-Husseini, le mufti de Palestine et plus tard allié du régime nazi, et la tentative d’Al-Banna d’utiliser la « discipline » des nazis pour former une « armée armée secrète ». aile ». le groupe. Abdel Samad soutient que la façon de penser et de travailler, la complétude des objectifs, la soumission de l’individu au contrôle et à l’application… Une loyauté aveugle envers lui et la dissolution de sa personnalité et de son individualité dans l’organisation et sa « rédemption » à travers lui La poursuite d’un « objectif supérieur » est une caractéristique commune du fascisme européen et de l’islam politique. Oui, les Frères musulmans ont été adaptés du modèle de gouvernement d’Hitler et rêvaient de la même force organisationnelle et de la même loyauté aveugle, ainsi que de l’unification des forces armées qui subjuguent l’intérieur et humilient toute force extérieure.
Le chercheur fait référence aux expériences des Frères musulmans en Égypte après la « Révolution de janvier 2011 » et à la façon dont ils ont voulu s’emparer de l’État, mettre en œuvre leur vision totalitaire et « faire revivre » l’ancienne organisation et les mêmes vieilles méthodes en s’appuyant sur la même pensée. . Les Frères musulmans considéraient la démocratie en Égypte comme un cheval de Troie pour accéder au pouvoir.
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