Après plus d'un siècle, la France a remplacé la Chine comme premier partenaire commercial de l'Algérie

La Chine est devenue le premier partenaire commercial de l'Algérie, occupant cette position importante aux côtés de l'une des plus grandes économies d'Afrique, plus de 100 ans après que la France ait monopolisé cette position en profitant de sa proximité géographique.

Les relations sino-algériennes dépassaient la géographie et reposaient avant tout sur des intérêts partagés. Ils ont grandement bénéficié des initiatives de développement chinoises, qui se sont attachées ces dernières années à soutenir les économies émergentes par le biais de programmes actifs de financement et d’investissement. La plus célèbre d’entre elles est l’initiative « la Ceinture et la Route ».

Le volume des échanges commerciaux entre la Chine et l'Algérie a atteint des niveaux records, atteignant 8 milliards de dollars en 2019, tandis que la Chine prévoit d'investir 32 milliards de dollars dans des projets de construction et d'infrastructures. Les plans entre les deux pays comprenaient notamment l'augmentation des exportations non pétrolières de l'Algérie vers la Chine de 1 à 13 milliards de dollars. Jusqu’à fin 2023.

Les relations commerciales entre la Chine et l’Algérie se sont considérablement développées depuis que l’Algérie a rejoint l’initiative « la Ceinture et la Route » en 2014, dépassant même l’Union européenne, qui a un accord de libre-échange avec l’Algérie et n’est séparée que par la Méditerranée.

Parlant de la Méditerranée, grâce à 6 milliards de dollars d'investissements chinois, l'Algérie est devenue propriétaire du plus grand port d'Afrique sur cette mer.

Le port, construit dans le cadre de l'initiative « la Ceinture et la Route », comprenait également des projets d'infrastructures complémentaires, notamment des routes et des chemins de fer.

Ces immenses projets bénéficieraient non seulement à l'Algérie mais aussi aux pays africains voisins, notamment ceux enclavés, puisque les marchandises du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad trouveraient une route facile vers la Méditerranée via les routes algériennes et son immense port.

Malgier Martel

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