07/07/2024–|Dernière mise à jour : 7 juillet 202422h54 (heure de La Mecque)
Aujourd’hui dimanche, l’alliance de gauche a remporté le deuxième tour des élections législatives en France. Selon des résultats préliminaires, il espérait entre 172 et 215 sièges au Parlement français.
Les résultats montrent également que la coalition centriste « Ensemble pour la République », soutenue par le président Emmanuel Macron, arrive en deuxième position et devrait remporter entre 150 et 180 sièges.
En revanche, la coalition d’extrême droite n’a pas réussi à obtenir la majorité attendue dans certains sondages, avec 115 à 155 sièges attendus.
Selon ces résultats, aucun des trois blocs ne pourra obtenir la majorité absolue au Parlement.
Réponses et démission
Dans son premier commentaire sur les résultats préliminaires, la présidence française a déclaré que le président Macron analyse actuellement les résultats des récentes élections et « respectera le choix du peuple français en tant que garant de nos institutions ».
Elle a ajouté : « Le président, conformément à la tradition, attendra que le Parlement ait une vision complète avant de prendre les prochaines décisions nécessaires ».
Des cercles proches de Macron ont également déclaré que celui-ci avait appelé à la « prudence » dans l’analyse des résultats des élections, le bloc centriste étant encore très « dynamique » après sept ans de pouvoir.
Le Premier ministre français Gabriel Attal a également annoncé lors d’une conférence de presse qu’il remettrait demain matin sa démission au président de la République.
Il a ajouté : « Les résultats d’aujourd’hui ont montré que les extrémistes ne peuvent pas former une majorité écrasante. L’extrême gauche a obtenu des résultats historiques et je dis à tous les Français que je respecte votre choix », et a appelé chacun à œuvrer à « la construction d’un nouveau système politique ». «
Le leader de la gauche radicale française, Jean-Luc Mélenchon, a également estimé que le Premier ministre français devait « partir » et que le « Nouveau Front populaire » en tête des élections – dont son parti fait partie – devait « gouverner ».
De son côté, Jordan Bardella, leader du parti de droite Rassemblement national, a déclaré : « Le consensus électoral a placé la France dans l’emprise de l’extrême gauche… et l’Alliance de la honte a privé les Français de la réhabilitation nécessaire. politiques. »
Il a ajouté : « Nous continuerons d’être prêts à assumer nos responsabilités politiques et nous voulons que le pouvoir conduise le pays vers la renaissance », soulignant que le président Macron « a décidé de paralyser nos institutions et nous allons paralyser les nôtres. Intensifier le travail dans l’opposition. »
Le scénario le plus improbable se réalise… l’extrême droite intérieure #France Il n’a pas réussi à obtenir la majorité aux élections législatives et est tombé à la troisième place selon les résultats préliminaires.#Nouvelles pic.twitter.com/OAi8spqJbS
– Chaîne Al Jazeera (@AJArabic) 7 juillet 2024
Engagement élevé
Le ministère français de l’Intérieur avait indiqué plus tôt que le taux de participation au second tour avait atteint 59,71% à 17H00 locales (+2 selon GMT), soit le pourcentage le plus élevé de toutes les élections précédentes depuis 1981.
Les sondages d’opinion publiés par les médias français estiment que le taux de participation final serait d’un peu plus de 67 % si les bureaux de vote fermaient à 18 heures, heure locale. Le vote dans les grandes villes peut prendre au maximum une à deux heures supplémentaires.
Une fois le vote terminé, le président français Emmanuel Macron devrait rencontrer son Premier ministre Gabriel Attal pour faire le point sur les résultats. Les milieux de presse proches du président français ont indiqué qu’il pourrait prononcer un discours immédiatement après l’annonce des résultats.
Disposition de sécurité
De son côté, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré vendredi sur la chaîne locale BFMTV que « 30 000 policiers et gendarmes, dont 5 000 à Paris, seront en service ce dimanche soir ».
Les autorités s’attendent à des tensions et des violences dans la capitale, mais aussi dans d’autres villes comme Lyon, Nantes et Rennes, où se trouvent des groupes d’extrême droite et d’extrême gauche. La chaîne a rapporté que les magasins parisiens avaient recouvert leurs vitrines de barrières pour éviter tout dommage.
Depuis le petit matin, environ 49,5 millions d’électeurs français se sont rendus aux urnes pour choisir les 501 députés qui les représenteront au Parlement pour une durée de cinq ans, en plus des 76 députés élus au premier tour.
Lors de ce second tour, 1 094 candidats sont en lice et les partis ou alliances doivent atteindre 289 députés pour obtenir la majorité absolue sur les 577 sièges du Parlement.
Dissolution du Parlement
Ces élections ont eu lieu après que Macron a annoncé la dissolution du Parlement et l’appel au vote anticipé le 9 juin, après que le Parti du Rassemblement national a remporté plus de 31 % des voix aux élections au Parlement européen, battant le bloc du centre du président.
Le Parti du Rassemblement national a obtenu 29,5 % des suffrages au premier tour du seul 30 juin, un taux qui s’élèverait à plus de 33 % s’il s’associe à ses alliés, selon les résultats officiels des élections.
Le parti a recueilli à lui seul plus de 9,37 millions de voix et dispose donc de 37 sièges au Parlement. Si l’Alliance de gauche obtient 27,99% (plus de 8,9 millions de voix), elle arrive en deuxième position avec 32 sièges.
La coalition centriste « Ensemble pour la République » soutenue par Macron est arrivée en troisième position avec un peu plus de 20 % (plus de 6,4 millions de voix) et n’a remporté que deux sièges.
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