L’Agence France-Presse a cité des responsables israéliens disant que des diplomates des États-Unis, d’Israël et de quatre pays arabes se rencontreront à Bahreïn aujourd’hui avant la visite du président américain Joe Biden dans la région.

Les pourparlers de Manama réunissent des responsables des ministères des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc, qui ont normalisé les relations avec Israël en 2020, et de l’Égypte, qui a fait la paix avec Israël en 1979.

Les réunions visent à approfondir la coopération dans des domaines tels que l’eau, le tourisme, la santé, l’énergie, la sécurité alimentaire et la sécurité régionale.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que « la réunion de lundi marquera également un événement important avant la visite prévue du président américain au Moyen-Orient ».

Les ministres des Affaires étrangères des pays participant à la réunion se sont rencontrés pour la première fois dans le désert du Néguev il y a trois mois en présence du secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken.

Les Émirats arabes unis et Bahreïn ont établi des liens avec Israël dans le cadre des « accords d’Abraham » négociés par l’ancien président américain Donald Trump, et le Maroc a rétabli des liens avec Israël dans le cadre d’un accord distinct, également négocié par l’administration Trump.

Les « Accords d’Abraham » ont provoqué la colère des Palestiniens, qui les voyaient comme une rupture avec le consensus arabe de ne pas normaliser les relations avec Israël jusqu’à ce que ce dernier accepte d’établir un État palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale.

Le président Joe Biden devrait se rendre en Israël, en Cisjordanie occupée et en Arabie saoudite du 13 au 16 juillet, son premier voyage au Moyen-Orient depuis son entrée en fonction.

Un responsable américain a déclaré qu’il participerait au sommet du Conseil de coopération du Golfe en Arabie saoudite avec les dirigeants du Royaume, des Émirats, du Qatar, de Bahreïn, du Koweït et d’Oman, et que les dirigeants de l’Égypte, de l’Irak et de la Jordanie se joindraient à eux.