Africains recrutés pour la France pendant la Première Guerre mondiale
Un mois après l’assassinat du prince héritier autrichien Franz Ferdinand le 28 juin 1914, le continent européen a été témoin du début de la Première Guerre mondiale, qui a coïncidé avec la déclaration de guerre de l’Autriche à la Serbie et a activé la politique d’alliance qui prévaut dans la région. Au départ, tout le monde croyait en la possibilité de mettre fin à cette guerre et de revenir à la paix d’ici la fin de l’année, pour être surpris plus tard par une guerre prolongée qui a duré plus de 4 ans, tuant et blessant pas moins de 20 millions de personnes.
Une image qui relie les membres des bataillons sénégalais aux soldats français
Pour les Français, cette guerre était très différente des guerres précédentes qu’ils ont menées, car les pertes humaines du côté français ont considérablement augmenté. Face à la diminution du nombre de ses forces de première ligne, la France a eu tendance à recruter des centaines de milliers d’habitants de ses colonies pour les lancer dans la guerre sur la scène européenne.
problèmes à l’avant
De plus, les campagnes de recrutement aveugles de la France entre 1915 et 1916 ont provoqué de nombreuses protestations et soulèvements dans de nombreuses régions du continent africain, en particulier dans les colonies de l’Afrique occidentale française. À la fin de la guerre sur le front de l’Est, les Russes se retirant et les Allemands déplaçant plus de troupes vers le front de l’Ouest, les Français ont eu tendance à recruter davantage d’Africains, espérant faire face aux graves pénuries de troupes sur le front qui ont coïncidé avec le retard de l’arrivée d’un nombre suffisant de soldats américains dans l’arène européenne.
Une peinture à l’huile de Georges Clemenceau
Espérant le succès du processus de recrutement africain, les autorités françaises avaient tendance à miser sur l’homme politique français d’origine sénégalaise, Blaise Diagne, né le 13 octobre 1872 sur l’île sénégalaise de Gorée, qui avait été élu député à la Chambre des représentants française. depuis mai 1914, alors que du temps de la Troisième République comme premier député africain dans ce Conseil. De plus, Blaise Dayne fut le premier Africain à recevoir un poste ministériel, puisque ce dernier fut nommé sous-ministre des colonies françaises en 1931 sous le règne de Pierre Laval.
La mission et les fausses promesses de Diane Blaze
En janvier 1918, le Premier ministre français Georges Clemenceau chargea Blaise Dayan de recruter des Africains subsahariens, coïncidant avec les responsables militaires français en première ligne qui parlaient d’avoir besoin d’au moins 200 000 soldats supplémentaires dès que possible.
Photo de Diane Blaze
Vers la mi-février 1918, Blaise Diane arrive à Dakar, aujourd’hui capitale du Sénégal, avec pour mission de recruter pas moins de 50 000 Africains de l’Afrique occidentale française pour l’armée française. Pendant des semaines, ce membre de la Chambre des représentants française a fait la navette entre la haute colonie du Sénégal et du Niger, dont la capitale était Bamako, la Guinée, le Burkina Faso et le Mali. Pendant ce temps, Blaise Dien a utilisé la propagande pour encourager le travail volontaire pour l’armée française.
De plus, ce représentant français d’origine sénégalaise a promis à tous les volontaires des récompenses financières, une réduction de la valeur imposable et l’octroi de la pleine nationalité française.
En quelques semaines, la mission de Blaze Diane a réussi à atteindre des chiffres choquants qui ont dépassé les attentes, puisque ce député a pu allouer 77 000 Africains pour travailler pour l’armée française, dépassant le chiffre que lui avaient fixé les autorités françaises.
Pendant la guerre, la France a pu déléguer 189 000 Africains de ses colonies d’Afrique occidentale française et d’Afrique équatoriale française. Parmi eux se trouvaient environ 134 000 Sénégalais. De plus, la France a pu recruter pas moins de 40 000 résidents de Madagascar durant la même période.
Pendant la Première Guerre mondiale, ces recrues africaines sont envoyées au front et combattent dans les tranchées dans des conditions difficiles. A la fin de la guerre, un quart de ces recrues était mort au front. Les autorités françaises ont compté le meurtre d’environ 30 000 bataillons sénégalais qui avaient été recrutés dans l’armée française.
Après la fin de la guerre, la France est revenue sur les promesses qu’elle avait faites à ces recrues. Bien que privés de récompenses et de citoyenneté, les impôts dans les colonies sont restés élevés.
lire aussi
« Maven de la bière. Expert du Web. Troublemaker de longue date. Organisateur en herbe. Communicateur général. Gourou de la télévision. »