Bulletin scientifique – Toutes les deux minutes, une femme dans le monde meurt des suites d’une grossesse ou d’un accouchement

Toutes les deux minutes, une femme dans le monde meurt des suites d’une grossesse ou d’un accouchement

Malgré une réduction d’un tiers de la mortalité maternelle en vingt ans, un rapport des Nations Unies préparé par l’Organisation mondiale de la santé indique que toutes les deux minutes dans le monde, une femme meurt pendant la grossesse ou l’accouchement.

La grossesse reste une expérience très risquée pour des millions de femmes dans le monde qui n’ont pas accès à des services de santé adéquats et de qualité. Dans le monde, 287 000 femmes sont décédées pendant la grossesse ou l’accouchement en 2020, soit l’équivalent d’un décès toutes les deux minutes, contre 446 000 décès en 2000.

Les taux de mortalité maternelle étaient plus du double de la moyenne mondiale dans neuf pays confrontés à des crises humanitaires aiguës : Yémen, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Syrie, République démocratique du Congo, République centrafricaine, Tchad et Afghanistan.

Les principales causes de décès chez les femmes enceintes sont les hémorragies aiguës, l’hypertension artérielle, les infections liées à la grossesse, les complications d’un avortement à risque et les affections médicales qui peuvent s’aggraver à la suite d’une grossesse, comme le VIH et le paludisme, qui peut être évitée et traitée, selon l’Organisation mondiale de la santé.

Ce dernier a exhorté les femmes enceintes à se soumettre à un dépistage prénatal et à recevoir les soins post-partum nécessaires. L’organisation de santé a souligné que le contrôle des femmes sur leur santé reproductive et la décision d’avoir des enfants est « essentiel ».

« Les gouvernements doivent de toute urgence trouver les investissements nécessaires dans la planification familiale et combler la pénurie mondiale de 900 000 sages-femmes », a déclaré un communiqué, citant Natalia Kanem, directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population.

Le champignon de l’amadou ordinaire, qui atteint parfois 50 centimètres de diamètre, pourrait devenir l’un des matériaux du futur comme alternative au plastique et autres.

Le champignon Fomes fomentarius, qui pousse sur les troncs d’arbres, joue un rôle important dans les écosystèmes en décomposant les vieux arbres et le bois. De plus, il était utilisé comme allume-feu à l’époque préhistorique et la médecine ancienne l’utilisait pour soigner les plaies pour ses propriétés curatives. Cependant, ce qui est nouveau dans le contenu d’une étude finno-germano-néerlandaise publiée dans la revue Science Advances, c’est que la structure du champignon de l’amadou peut être utilisée comme matière organique biodégradable, mais son avantage réside dans le fait qu’elle surpasse de loin autres matériaux naturels.

Dans leur étude ci-dessus, les chercheurs soutiennent que le champignon duveteux peut être utile aux ingénieurs développant des nanocomposites pouvant être utilisés pour fabriquer des isolants de construction ou pour fabriquer du cuir, du plastique et des vêtements, tous respectueux de l’environnement. Les champignons de l’amadou peuvent également être utilisés dans le domaine médical pour l’ingénierie tissulaire ou pour fabriquer des implants orthopédiques.

Le lecteur qui souhaite approfondir le contenu complet de cette étude n’a qu’à y accéder à partir du lien suivant :

https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.ade5417

La grotte de Mandrin, dans le sud de la France, témoigne de la première utilisation connue de l’arbalète en Europe.

Des preuves documentées montrent que l’utilisation de l’arc et des flèches en Afrique remonte à 70 000 ans. En Europe, cette arme a été introduite il y a 10 000 à 12 000 ans. Une étude française a réfuté ce que des études antérieures avaient montré et a supposé que l’Homo sapiens, qui s’est installé en Europe occidentale, utilisait l’arbalète il y a 54 000 ans.

La nouvelle étude française, publiée dans la revue Science Advances, est basée sur des centaines d’outils de guerre de chasse, qui sont des lames de pierre finement taillées, trouvées dans l’une des strates de la grotte de Mandrin dans la région de La Drôme, dans le sud de la France.

Le lecteur qui souhaite approfondir le contenu complet de cette étude n’a qu’à y accéder à partir du lien suivant :

https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.add4675

Cette grotte a été fouillée depuis 1990 et a été habitée pendant plus de 80 000 ans et a été habitée par Homo sapiens, les humains modernes et les Néandertaliens.

Des archéologues de l’Université d’Aix-Marseille pensent que les habitants de la grotte précitée chassaient à cette époque chevaux, cerfs et bisons.

Par ailleurs, la chercheuse Laure Metz a proposé que Homo sapiens et Néandertaliens se croisent dans la vie sans préciser la « nature de leur rencontre » et si celle-ci était pacifique ou non.

Le Bulletin Scientifique se termine sur cette nouvelle. Merci pour votre suivi et au revoir.

Andrien Barre

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