L’un des cas implique des transactions NFT (Saverio Marvia/Getty)
Près de 80 personnes (victimes) en France ont porté plainte devant la justice pour « escroquerie organisée » contre un certain nombre d’influenceurs les plus en vue sur les réseaux sociaux, dont certains sont devenus célèbres grâce à leur participation Programmes de télé-réalité.
En particulier, l’objet de la plainte est l’utilisation de ces influenceurs pour leur notoriété et notoriété sur certains sites internet et applications Instagrampour inciter les abonnés à acheter des produits sur des sites dangereux et ainsi générer des profits grâce à des échanges douteux.
Les victimes d' »escroqueries » ont formé un groupe et l’ont appelé « Aide aux victimes d’influenceurs ». des médias sociaux »Et ils ont décidé de poursuivre ce « gang organisé » pour « escroquerie ». Un communiqué du groupe indique que pour la première fois en France, un groupe de victimes, avec le soutien d’une association et de plusieurs avocats, décident de faire passer les « influvoleurs » devant les conséquences judiciaires des mesures prises par leurs victimes, et avec c’est « une plainte pour escroquerie. » un groupe organisé qui sera déposé prochainement. « A Paris ».
L’annonce s’articule autour de deux dossiers principaux qui ont été déposés au parquet de Paris lundi dernier. La première plainte concerne Animoon, la fraude présumée liée aux transactions de « jetons non fongibles » (NFT). Le projet Anemon, basé sur le jeu de cartes Pokemon, a attiré plus de 5 000 investisseurs et a levé environ 6,3 millions de dollars. Après environ cinq mois d’activité de la plateforme dans la vente de « NFT », aucun des investisseurs n’a reçu un centime, et les bénéfices n’ont pas été distribués comme spécifié dans la définition du projet. Les investisseurs se sont vu promettre 2 500 dollars par mois à vie, plus des vêtements de luxe et des voyages au Japon. Cette arnaque potentielle, d’autant plus qu’il est aujourd’hui impossible de communiquer avec les porteurs de projet, a été promue par de nombreux influenceurs sur les réseaux sociaux comme une opportunité en or pour investir et gagner de l’argent.
La deuxième plainte concerne deux influenceurs français résidant à Dubaï, Marc et Nadi Plata. En plus de leur « implication » dans la promotion de produits d’une fiabilité douteuse, que ce soit en termes de prix ou de qualité, la plainte porte sur le fait qu’ils poussent leurs abonnés (environ sept millions d’abonnés) à investir sur les marchés boursiers et des changes, et cette promesse rapporte de gros bénéfices. par ces opérations d’investissement.
Cette plainte est liée à la même bagarre ouverte par le rappeur français connu sous le nom de Bubba et son nom a été mentionné dans le communiqué de presse aux victimes pour le remercier et elle fait référence à d’éventuelles opérations de fraude menées par des influenceurs français devenus des sites de réseaux sociaux, la plupart d’entre eux qui opèrent au sein de la société Shona dirigée par Magali Berda.
Comment ces arnaques surviennent-elles ? Ils font la promotion des produits en utilisant le système « Drop Shipping ». Il s’agit d’un commerce électronique qui permet à quiconque de commercer en privé sur Internet sans avoir à posséder son propre produit ou même un gros capital. Ils proposent des produits sans les essayer ni connaître leur origine ou leur qualité, et ils les commercialisent comme des produits magiques à des prix dépassant leur prix d’origine.
Dans ce cas, les influenceurs sont des intermédiaires de produits d’origine ou d’entreprise inconnue, qui bénéficient de la marge de la différence de prix et de la confiance des followers. Les témoignages relatent la vente de produits à des prix très supérieurs au prix d’origine, vendant par exemple une crème pour le visage à trente euros, alors que son prix sur le site internet du vendeur d’origine n’excède pas cinq euros, sauf que le produit acheté n’a pas été reçu .
A noter que le 9 décembre dernier, le ministère français de l’Economie et des Finances a lancé une consultation pour réglementer les abus dans le monde des influenceurs sur les réseaux sociaux. Selon le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire, 150 000 influenceurs sont actifs sur les réseaux sociaux en France.
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