La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a provoqué la colère de nombreuses personnes en Algérie après avoir exprimé son mécontentement face au retour d’une section de l’hymne national algérien qu’elle a qualifiée de « périmée ».
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a récemment publié ce qui suit : Décret présidentiel Selon lui, il a renvoyé une section supprimée de l’hymne national qui contenait une référence à la France après sa suppression par une décision en 1986, et elle a été retirée des programmes universitaires en 2007.
Dans la troisième strophe de l’hymne algérien, la France est mentionnée dans les termes qu’il considérait Conseils en français Il porte un ton hostile et menaçant et appelle à sa retraite depuis un siècle.
Et la troisième strophe de l’hymne, écrite par le poète algérien Mufdi Zakaria alors qu’il était prisonnier à l’époque coloniale française, se lit comme suit : « Ô France, le temps de l’exhortation est terminé, et nous l’avons plié comme le livre est plié. » « Et nous avons décidé que l’Algérie revivrait, alors témoignez… alors témoignez… ».
L’article 3 du décret présidentiel publié au Journal officiel stipule : « L’hymne officiel doit être interprété dans sa forme intégrale, dans ses paroles et dans sa musique de cinq syllabes », et précise les occasions et les lieux où il est joué et chanté.
Selon les médias, lors d’un entretien avec elle, et commentant le passage retourné de l’hymne national algérien, Colonna a déclaré : « Le temps a passé et je ne souhaite pas commenter un hymne étranger, mais cet hymne a été écrit dans l’année 1956 dans le contexte et dans les circonstances du colonialisme et de la guerre, et il contient des mots forts désignant la France.
« Provocation inacceptable »
Selon le journal « lever du soleilLe National Building Movement Party a qualifié Colonna de « provocateur et inacceptable » parce qu’il viole le principe du respect de la souveraineté des États et de la non-ingérence dans leurs affaires intérieures.
Un communiqué du mouvement disait : « Nous exprimons (…) notre ferme opposition aux déclarations de la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna concernant la décision souveraine prise par le président de la République algérienne, selon laquelle il sera régulé par un fonctionnaire . » Texte qui Conditions et modalités d’exécution de l’hymne national, en entier ou en abrégé, dans lequel elle a déclaré lors de sa prestation dans une interview à un média français que le décret sur l’hymne national algérien était dépassé.
Le communiqué s’interroge sur la « contradiction » signée par le ministre français des affaires étrangères, à savoir entre appeler à une amélioration des relations avec l’Algérie devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale et revenir une fois de plus sur des déclarations suggérant une ingérence dans les affaires intérieures.
Pour sa part, l’ancien ministre et ambassadeur algérien Abdelaziz Rahabi a critiqué les déclarations de Colonna, les qualifiant d' »inacceptables » et contraires aux efforts visant à améliorer les relations avec l’Algérie.
Dans un message sur Facebook, il a déclaré: « Catherine Colonna souhaite les meilleures relations avec l’Algérie tout en remettant en cause la décision souveraine de l’Algérie d’étendre l’utilisation de son hymne national compte tenu des termes et conditions choisis par le gouvernement algérien ».
Les relations entre Paris et l’Algérie se sont améliorées après la visite du président français en Algérie en août dernier, où Emmanuel Macron a signé une déclaration commune avec Tebboune pour renforcer la coopération bilatérale. Au cours des dernières semaines, cependant, il y a eu une détérioration soudaine.
À cet égard, l’analyste politique algérien Taoufik Boukaida a précédemment déclaré sur le site Internet Al-Hurra que le dernier décret présidentiel ne peut être lu isolément des « contextes politiques et diplomatiques dans lesquels il a été publié », notant que « le but visé par la décision est de faire pression sur la France.
Et si la dernière étape creusera le fossé entre les deux camps, le même intervenant estime que le dossier commémoratif restera toujours « le principal obstacle à tout rapprochement entre l’Algérie et la France » et « un obstacle à la réalisation de tout progrès dans la coopération ». entre les deux camps. »
Et l’analyste politique a estimé que l’impact de la décision algérienne dépendra de la façon dont elle sera lue par la partie française, déclarant: « Il s’agit de savoir s’ils y voient un droit souverain de l’État algérien ou une insulte. » France et l’incapacité à surmonter le passé », tel que décrit dans les milieux politiques français.
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