Catherine Colonna, ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères, s’est entretenue aujourd’hui par téléphone avec son homologue émirati, le cheikh Abdallah ben Zayed, pour discuter de questions régionales et internationales d’intérêt commun.
Al-Bawaba News a appris de ses sources au ministère français des Affaires étrangères que Catherine Colonna a rappelé le caractère exceptionnel du partenariat bilatéral unissant les Émirats arabes unis et la France et son engagement à l’approfondir. Dans la perspective de la 28ème session de la Conférence des Parties aux Emirats Arabes Unis, les deux ministres ont évoqué les perspectives des relations bilatérales, notamment en matière de coopération dans la lutte contre le changement climatique.
Les deux ministres ont également discuté de questions régionales, notamment l’impact de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine, qui cause l’insécurité alimentaire dans de nombreux pays. Colonna a rappelé la nécessité pour l’Iran de saisir l’opportunité qui s’offre à lui pour revenir dans les meilleurs délais au plan d’action global commun, l’importance du dialogue sur les questions de sécurité régionale, et la volonté de la France de se coordonner étroitement avec ses principaux responsables partenaires régionaux sur ce sujet.
Reprise des négociations indirectes
Le coordinateur de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a souligné que le prochain cycle de négociations ne porterait pas seulement sur la dimension nucléaire, mais aussi sur les questions restantes entourant la levée des sanctions contre Téhéran. Il a souligné que la poursuite des pourparlers au format de Vienne sera indirecte, notant qu’il n’y a pas de dialogue direct entre l’Iran et les États-Unis d’Amérique et que les négociations entre les deux pays sont indirectes et dirigées par l’Iran seraient dirigées par l’Union européenne.
Le 9 juin, le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, a déclaré que l’Iran avait porté un « coup fatal » aux chances de relancer l’accord sur le nucléaire iranien lorsqu’il a commencé à retirer tout l’équipement de surveillance de l’agence installé en dessous. accord, et Grossi a expliqué que l’Iran a notifié à l’agence qu’il avait l’intention de retirer du matériel, y compris 27 caméras de l’AIEA, essentiellement tout équipement de surveillance supplémentaire requis en vertu de l’accord de 2015 au-delà des principaux engagements de l’Iran envers l’agence ont été installés.
suspension des négociations
Cette évolution intervient après des mois d’impasse dans les pourparlers pour rétablir l’accord nucléaire avec les puissances mondiales, en particulier après que l’Iran a demandé que les Gardiens de la révolution iraniens soient retirés de ses listes terroristes.
Le 11 mars, l’Union européenne, qui coordonne les pourparlers, a annoncé la suspension des négociations à Vienne en raison de facteurs externes, indiquant que les parties concernées poursuivraient les négociations sur l’accord.
À la demande de la France, les puissances mondiales ont repris les négociations avec l’Iran le 29 octobre 2021, des mois après l’entrée en fonction du président iranien Ibrahim Raisi, dans le but de parvenir à l’accord entre les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Russie, la Chine et la Chine. un accord de retour avec l’Iran en 2015, après quoi ils ont accepté la levée des sanctions économiques contre Téhéran en échange de la réduction de ses activités nucléaires.
Cependant, les travaux sur l’accord nucléaire ont été suspendus après le retrait des États-Unis en juillet 2018 et Washington a de nouveau imposé des sanctions économiques sévères à Téhéran pour encourager Téhéran à se retirer progressivement de l’accord en réduisant ses engagements.
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