Condamnation des restrictions imposées par les services de sécurité français à l’encontre de la militante palestinienne Maryam Abu Daqqa
Les associations françaises défendant la cause palestinienne ont condamné les restrictions persistantes des autorités françaises à l’encontre de la militante palestinienne Maryam Abu Daqqa, 72 ans, et les tentatives de faire taire sa voix à travers le processus d’expulsion.
L’Association France-Palestine Solidarité a déclaré aujourd’hui dans un communiqué également publié :Fédération juive pour la paixSon site Internet indique qu’Abu Daqqa, connue internationalement pour son combat en faveur des droits des femmes, a été violemment arrêtée par la police française la nuit dernière, suggérant que sa détention se poursuivra dans un commissariat de police à Paris.
Le communiqué condamne l’arrestation de la militante palestinienne par la police d’un pays qui se dit « ami du peuple palestinien, à un moment où un grand nombre de membres de sa famille ont été martyrisés à la suite des frappes aériennes, tout comme le cas. » ne fait aucune distinction entre qui que ce soit et qu’Israël utilise contre la population de Gaza. «
Le communiqué ajoute que l’arrestation d’Abu Daqqa intervient « tout en suivant avec une grande inquiétude la situation des membres de sa famille, qui sont menacés de mort à chaque minute et sont privés de toute possibilité de survivre ».
Le communiqué indique que la militante palestinienne est venue en France pour participer à une série de séminaires à l’invitation de plusieurs organisations impliquées dans la défense des droits du peuple palestinien, dont l’« Association France-Palestine Solidarité ». voyage pour défendre les droits des femmes à Gaza.
Par ailleurs, des sources d’Al-Araby Al-Jadeed ont déclaré qu’Abou Daqqa avait reçu des billets de voyage et partirait pour l’Égypte samedi prochain après que la Cour administrative suprême a approuvé sa décision d’expulsion rendue par le ministre de l’Intérieur Gerald Darmanan le mois dernier.
Abou Daqqa, membre du Politburo du Front populaire de libération de la Palestine, est venue en France en septembre dernier depuis la bande de Gaza, où elle réside, pour visiter plusieurs villes françaises et rendre compte de son combat pour la cause des femmes palestiniennes. prolongé jusqu’au 10 novembre. En novembre prochain.
Le 9 octobre, Abou Daqqa s’est vu refuser l’entrée à l’Assemblée nationale française, qui forme avec le Sénat le Parlement français, suite à une décision de la présidente de l’assemblée, Yael Brun-Bivé.
La représentante de « La France fière », Arcilia Soudé, avait invité Abou Daqqa à participer et intervenir à l’occasion de la projection du documentaire « Yalla Gaza » à l’Assemblée nationale le 9 novembre, ce qui a poussé plusieurs députés à exprimer leur inquiétude à son sujet. Présence.
Le 5 octobre, Abou Daqqa devait prendre la parole lors d’un colloque à l’Université Lumière-Lyon 2, en France, intitulé « Colonisation israélienne et apartheid… quel avenir pour les Palestiniens ? », mais cela a suscité une controverse et l’université a demandé quels étaient les organisateurs du colloque de retirer l’invitation. . Néanmoins, Abou Daqqa entra dans la salle et s’assit dans le public.
La décision de l’université est intervenue dans un contexte de pression de la part d’hommes politiques français de droite, ainsi que du Conseil représentatif des institutions juives de France, qui considéraient la participation d’Abou Daqqa comme « une dangereuse violation des valeurs de la République française et des principes ». de l’université et un crime « contre la communauté juive ».
Le mois dernier, la justice administrative française a suspendu une ordonnance expulsant de France la militante du Front populaire de libération de la Palestine Maryam Abu Daqqa, mais le ministère de l’Intérieur a fait appel de la décision et elle a été annulée hier mercredi.
Si le communiqué de l’Association France Palestine Solidarité indique qu’Abou Daqqa doit quitter la France le samedi 11 novembre, il précise qu’aucune raison ne justifie l’arrestation du militant septuagénaire. La méthode violente de leur arrestation a incité les militants qui les accompagnaient lors de leur arrestation. de dénoncer à la justice les violences dont ils ont été victimes.
Le communiqué appelle à la libération immédiate de Maryam Abu Daqqa et aux excuses du gouvernement français.
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