15h37
mercredi 06 juillet 2022
Paris – (AFP) :
La Première ministre française Elizabeth Born a présenté mercredi au Parlement le programme politique de son gouvernement, qui est un test que les cercles politiques attendent après le coup porté aux élections législatives par le président Emmanuel Macron, tandis que l’opposition semble en colère contre son refus de démissionner de son gouvernement sous réserve d’un vote de confiance faute d’une majorité suffisante.
La Première ministre présentera son style de gouvernement et le programme de son gouvernement à la Chambre des représentants à 13h00 GMT puis au Sénat à 19h00 GMT, qui comprendra la facture de pouvoir d’achat attendue compte tenu de l’inflation, qui a atteint 5,8. % en juin un rythme sans précédent en France il y a une quarantaine d’années.
Cela pourrait fournir des indices sur la capacité du camp Macron à se réformer dans les cinq prochaines années.
Le porte-parole du gouvernement, Olivier Veran, a déclaré que Bourne, contrairement à la plupart de ses prédécesseurs au poste de Premier ministre, « ne cherchera pas la confiance des parlementaires ». Le vote, prévu à l’article 50-1 de la Constitution française, n’est pas obligatoire.
Ferran a déclaré qu’après avoir compté les votes, « nous ne sommes pas sûrs que les conditions seront réunies pour gagner cette confiance ».
Par ailleurs, plusieurs députés ont été nommés lundi ministres au sein du gouvernement et ceux qui les remplacent ne pourront pas prendre leurs fonctions à l’Assemblée nationale avant un mois, privant le camp présidentiel de voix supplémentaires.
Le gouvernement formé lundi sera chargé de faire passer ses réformes sans majorité absolue à l’Assemblée nationale et contre une opposition furieuse.
L’attitude de l’opposition à l’égard du nouveau gouvernement, composé de 41 membres dont 20 femmes, est mitigée. Le mouvement d’extrême gauche patriarcal français ne l’a pas considéré comme un « événement important », tandis que Marine Le Pen, chef de file du Rassemblement national d’extrême droite qui a obtenu des résultats sans précédent aux élections législatives, a vu Emmanuel Macron « ignorer à nouveau la décision des sondages et la volonté des Français. » , voir une nouvelle politique. »
« Écoutez plus »
Le gouvernement d’Elizabeth Bourne était le résultat d’intenses délibérations et comprenait de nombreux alliés centristes du camp présidentiel sans impliquer des gens de gauche ou de droite.
Le gouvernement français pensait que la confiance se construirait « patiemment, texte par texte » car il n’était pas possible de former un gouvernement de coalition car les « partis au pouvoir » traditionnels refusaient de participer, a déclaré Macron.
Les débats devraient s’envenimer après le discours d’Elizabeth Bourne.
L’Alliance de gauche a annoncé mardi qu’elle déposerait un mémorandum contre le gouvernement d’Elizabeth Brown mercredi à 12h30 GMT. Les signataires ont présenté ce mémorandum comme un « mémorandum d’objection » au Premier ministre, qui n’a pas demandé de vote de confiance.
Pour renverser le gouvernement, le mémorandum doit obtenir une majorité absolue, ce qui est peu probable.
Le bloc du Rassemblement national a notamment déclaré qu’il ne participerait pas au vote, déclarant : « Nous ne sommes pas là pour tout perturber et tout détruire. Nous sommes là pour proposer des solutions », a déclaré son porte-parole Sebastian Chino.
« Nous n’entrons pas dans la course juste pour faire le plus de bruit possible », a déclaré Olivier Marlex, chef du caucus républicain de droite, notant qu’il s’attend à ce que Bourne « change d’approche » et écoute « plus » les voix opposées. .
Le discours de Bourne, connu pour son secret et ses références « techniques », met également en évidence son style de leadership.
Le premier grand dossier sera la loi sur le pouvoir d’achat, qui sera débattue en Conseil des ministres jeudi et au Parlement à partir du 18 juillet.
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