Des militants réclament le droit à l’avortement volontaire après la mort d’une adolescente après un avortement clandestin

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Des militantes marocaines ont défendu le droit des femmes à l’interruption volontaire de grossesse lors d’une manifestation à Rabat mercredi, lors d’une manifestation suite à la mort d’un enfant de 14 ans après un avortement clandestin. Les participants ont appelé à l’abrogation des lois qui criminalisent l’avortement et entraînent des peines de prison pouvant aller jusqu’à 5 ans.

Les militants l’ont défendu les droits des femmes Lors d’une manifestation dans la capitale marocaine Rabat mercredi pour garantir le droit à l’avortement volontaire en faisant tomber les lois le criminalisant, à la suite du décès d’une adolescente des suites d’un avortement clandestin dans un village du royaume.

Une cinquantaine de militants qui ont pris part à la manifestation devant le Parlement ont hissé des banderoles affirmant que « l’avortement est un droit de la femme » et que « l’avortement volontaire est un traitement médical » et dénonçant une « loi qui tue ».

Cette manifestation, appelée par l’Association fédérale pour les droits des femmes, remonte à une tragédie dans laquelle une jeune fille de 14 ans est décédée à la suite d’une opération à la mi-septembre fausse-couche Un secret dans un village d’une partie rurale du pays.

L’incident a provoqué un choc et du ressentiment et a mis en évidence les demandes des organisations de défense des droits humains de garantir le droit des femmes à l’avortement volontaire.

« C’est terrible que des filles meurent à cause d’un avortement clandestin », a déclaré à l’AFP Khawla, 23 ans, une étudiante qui a participé à la manifestation. « Chacun a le droit de disposer de son propre corps, les lois doivent être changées », a-t-elle ajouté.

Pendant ce temps, la militante féministe Sarah Benmoussa a déclaré à l’AFP que « la révision de la loi est une priorité… Avoir des enfants doit être un choix personnel ».

La loi marocaine sanctionne l’interruption volontaire de grossesse par une peine d’emprisonnement de 6 mois à 5 ans et prévoit des peines tant pour les femmes qui ont avorté (emprisonnement de 6 mois à 2 ans) que pour celles qui pratiquent l’acte (depuis le 1er janvier 2008 ) jusqu’à 5 ans de prison).

France 24/AFP

Roselle Sault

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