Des plages privées en France accusées de discrimination raciale

Paris — « Al-Quds Al-Arabi »: L’association SOS-Racisme accuse les plages privées de la célèbre région touristique française de la Côte d’Azur de discrimination raciale après avoir mené une enquête sur plusieurs plages privées pour confirmer l’existence de pratiques discriminatoires à l’entrée de ces lieux fréquentés par certains, une méthode que l’association utilise depuis 1990.

L’équipe du club a été déployée clandestinement dans les régions de Perpignan, Marseille et Nice, couvrant une grande partie des plages de la Côte d’Azur. Arrivés à terre, les participants, bénévoles, militants et deux élus locaux témoins personnels sont répartis en petits groupes ; Selon le journal Le Monde. Cela permet de savoir si le traitement de tel groupe et de tel (blancs, noirs, maghrébins) est différent ou non.
Puis chaque couple (un homme et une femme) se rend à la plage privée pour s’asseoir sur le transat de la même façon et sans réservation préalable pour les trois couples et dans les mêmes circonstances. Une vidéo diffusée montre que les époux ne reçoivent pas le même accueil. Pour un couple noir, le personnel signale que la plage est bondée. L’autre couple maghrébin, arrivé dix minutes plus tard, a reçu la même réponse. Tandis que le couple blanc obtient une place à l’asile.
L’association affirme que son but est de tester s’il y a discrimination, précisant que tous les établissements testés ne se livrent pas à des pratiques discriminatoires, soulignant qu’ils ne voulaient pas faire honte à la ville ou à la profession du tourisme, mais pour montrer qu’il y a encore des choses qui devraient n’existe plus en France. L’association entend porter plainte contre les autorités concernées.
Cependant, l’Association des Plages de la région Côte d’Azur a rejeté cette accusation, soulignant qu’il n’y avait pas un tel problème dans la ville de Nice et précisant que de nombreux étrangers de toutes nationalités travaillent et qu’il n’y a pas de nationalité qui soit préférée à l’autre, et aucune couleur au-dessus d’une autre.
Ceux qui participent à une telle discrimination encourent une peine de trois ans de prison et une amende de quarante-cinq mille euros, qui peut être plus élevée en cas de refus d’exécution. Cependant, il semble que la plupart du temps il y ait un manque de preuves et que la justice manque de moyens pour enquêter.

Andrien Barre

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