Détails de la nouvelle loi française controversée sur l’immigration

Contenir Loi française sur l’immigrationLa loi adoptée mardi par le Parlement a renforcé les procédures de regroupement familial et les conditions d’obtention de la citoyenneté, réintroduit un article qui considère le séjour irrégulier comme un « délit » et a facilité les expulsions dans le cas où un étranger résident commettrait de graves violations.

Le projet a suscité la controverse en France et, après son approbation officielle mardi soir, le ministre français de la Santé, Aurélien Rousseau, a démissionné.

Le Parlement français a finalement approuvé le projet après que 349 députés l’ont soutenu à la Chambre des représentants et que 186 députés l’ont rejeté au Sénat peu après son approbation.

La droite et l’extrême droite ont voté pour le texte, tandis que la gauche a voté contre.

En revanche, les partis centristes soutenant le gouvernement étaient divisés sur le texte.

D’après ce qui a été publié Site du Sénat françaisLa loi sur l’immigration devrait être officiellement promulguée dans un délai maximum de 15 jours après sa signature par le président Emmanuel Macron, à moins qu’une contestation ne soit déposée auprès du Conseil constitutionnel pendant cette période.

Il est à noter qu’immédiatement après l’annonce de l’adoption du projet, le Parti socialiste a annoncé son intention de faire appel du texte devant le Conseil constitutionnel.

Mesures strictes en matière de séjour, d’allocations familiales et de regroupement familial

Le projet de loi prévoit de nouvelles mesures pour contrôler le séjour et lutter contre l’immigration clandestine en fixant des quotas d’immigration, en durcissant les conditions du regroupement familial et en prenant des mesures pour l’obtention de titres de séjour pour motif familial, « en harmonisant les conditions applicables aux conjoints français avec celles du regroupement familial. » Selon le Sénat français.

Selon les ajouts du Sénat, le projet prévoyait également de renforcer le contrôle de l’immigration des étudiants et de subordonner la délivrance du premier permis de séjour aux étudiants au dépôt d’une caution pour couvrir les frais de transport.

Le projet a également précisé strictement les conditions d’accès aux prestations sociales non contributives telles que les allocations familiales et les allocations personnelles de logement.

Il considère une nouvelle fois le séjour irrégulier sur le territoire français comme un « délit » punissable.

En ce qui concerne l’intégration des étrangers par le travail et la langue, le niveau « A2 » a été établi, qui est considéré comme le niveau linguistique minimum pour l’obtention d’un permis de séjour de longue durée ; Elle est limitée à trois prolongations consécutives de la carte de séjour temporaire pour le même motif.

Les négociations finales ont été compromises par la question sensible de la nécessité pour les étrangers non européens d’avoir un minimum de résidence en France pour pouvoir bénéficier des prestations sociales.

L’accord trouvé mardi repose sur une distinction entre ces étrangers selon qu’ils « travaillent » ou non.

Nationalité… et mesures « d’expulsion »

Le projet a mis fin à l’acquisition automatique de la nationalité française à l’âge adulte pour les personnes nées en France de parents étrangers.

L’étranger doit désormais en faire la demande entre 16 et 18 ans.

En cas de condamnation pour un délit, la naturalisation d’un étranger né en France est impossible.

Le projet a ouvert la possibilité de révoquer définitivement la citoyenneté aux personnes reconnues coupables du meurtre avec préméditation d’une personne occupant un poste d’autorité publique.

Il a également approuvé des sanctions plus sévères contre les employeurs qui ont recours au « travail illégal ».

Et « pour améliorer le système d’expulsion des étrangers qui constituent une menace sérieuse à l’ordre public », comme l’a dit le Sénat, le projet de loi a autorisé « l’abrogation des protections contre l’expulsion des étrangers responsables de violences domestiques… ou de violences contre des élus.  » sont responsables. »

Le Parlement français approuve un projet de loi « controversé » sur l’immigration

Mardi soir, le Parlement français a finalement approuvé un projet de loi controversé sur l’immigration après que 349 députés l’ont soutenu à la Chambre des représentants et que 186 députés l’ont rejeté peu après son adoption au Sénat.

Il a également autorisé la suppression de la protection dont bénéficient actuellement certaines catégories d’étrangers de l’obligation de quitter le territoire (OQTF).

Assistance médicale gouvernementale

Le projet prévoit une restriction à l’obtention d’un titre de séjour pour un « étranger malade ».

Sauf exceptions, cette autorisation peut ne pas être accordée selon les projets sauf si un traitement adéquat n’est pas disponible dans le pays d’origine.

En outre, la couverture d’assurance maladie est exclue si le demandeur dispose de fonds suffisants.

Denise Herbert

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