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Eric Ciotti l’a emporté dimanche, emmené par le parti Les Républicains, qui représente la droite traditionnelle en France. La victoire de Ciotti intervient au milieu de nombreux défis qui attendent le parti politiquement divisé. Ces dernières années, le parti a perdu beaucoup de popularité et d’élan, mais conserve toujours une position importante sur la carte politique, surtout compte tenu de l’absence de majorité parlementaire du président Emmanuel Macron.
Le parti républicain de droite a été élu Français Dimanche, l’extrémiste pro-immigration Eric Ciotti sera nommé son nouveau président au milieu des divisions qui secouent les partis.
Certains craignent que la position d’extrême droite de Ciotti ne déclenche une vague de départs du parti, notamment parmi les élus, et s’inquiètent des relations avec les alliés centristes.
Le parti, considéré comme l’héritier des partis gaullistes, se cherche un avenir politique après le tremblement de terre qui l’a frappé au milieu de ses résultats désastreux aux élections présidentielles, des problèmes judiciaires et des rivalités internes.
« La situation de la droite est catastrophique », a déclaré à l’AFP Emilien Houar Vial, politologue à l’Institut d’études politiques : « Elles sont partagées entre une droite libérale modérée, qu’elles n’incarnent plus, et un pôle qui tend davantage vers une identité nationaliste ».
Confirmant le retrait du parti, la candidate de droite à la récente élection présidentielle, Valérie Pécresse, est sortie du premier tour et a obtenu le résultat historique le plus bas, n’obtenant que 4,78 % des suffrages, l’obligeant à lancer un appel à la collecte de dons pour permettre qu’elle paye ses dépenses de campagne, comme l’exige la loi française. Rembourser un très petit pourcentage de ce coût aux candidats qui obtiennent moins de 5 % des voix.
Les candidats « républicains » n’ont pas non plus pu s’affirmer lors des élections législatives de juin, lorsque le nombre de sièges à l’Assemblée nationale est passé de 112 à 61.
diminution du nombre d’abonnés
Ces revers se reflètent dans le nombre d’adhérents, qui est tombé à environ 91 000 après que l’« Union pour un mouvement populaire », comme le parti s’appelait autrefois, en comptait 250 000 en 2010.
Le parti « Républicain » a également perdu certains de ses cadres qui se sont alignés sur la majorité présidentielle centriste ou se sont alignés sur l’extrême droite, que ce soit dans les rangs de l’Assemblée nationale ou derrière Eric Zemmour.
L’enjeu des prochains mois est de relancer le parti qui s’est effondré depuis des années et de définir une ligne d’opposition responsable pour se tenir derrière lui, à l’heure où Macron réclame le droit de former une alliance politique pour au moins consentir certains textes liés , par exemple, à la réforme du système du travail, du système de retraite, de l’immigration, des énergies renouvelables et d’autres questions.
Cependant, un tel rapprochement comporte un risque, comme l’a expliqué à l’Agence France-Presse le politologue Jean-Daniel Levy : « Ils sont dans une situation où ils n’ont plus une différenciation suffisante pour imposer un rapport de force idéologique et politique ». majorité.
Les élections internes du parti ont vu la confusion sur une nouvelle affaire judiciaire à la fin de la campagne, lorsque le parquet du Trésor national a ouvert une enquête préliminaire après que des articles de presse ont révélé que l’ex-femme d’Eric Ciotti avait été arrêtée pendant une période d’une dizaine d’années, détenue plusieurs travaux.
Ce thème rappelle le scandale des faux emplois de 2017 qui a renversé le candidat présidentiel républicain de l’époque, François Fillon, à mi-campagne.
France 24/AFP
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