France. Attal vise une coalition excluant les « extrémistes » de gauche et de droite

Le Premier ministre français Gabriel Attal a envoyé un message aux dirigeants des partis politiques français, à l’exclusion de l’extrême droite et de l’extrême gauche, en prévision d’une impasse politique au Parlement.

Le leader du camp politique et Premier ministre démissionnaire a expliqué les principales caractéristiques d’un programme gouvernemental et a adressé son discours aux partis politiques, mais en excluant le Rassemblement national (extrême droite) et la France fière (extrême gauche).

« La Charte d’action des Français », partiellement dévoilée fin juillet et finalisée mardi, précise sa lettre, « se concentre sur les priorités : redressement des finances publiques, défense de la laïcité et des institutions, pouvoir d’achat et logement, environnement ». et la sécurité, et ces priorités constituent « la base sur laquelle nous sommes prêts à engager des discussions avec d’autres parties », selon la chaîne de télévision française BFM.

La lettre a été envoyée à Laurent Fouquier, leader du Parti Républicain de centre droit, André Chassin, leader de la Gauche Démocratique et Républicaine, Cyril Chatelain (leader du Parti de l’Environnement), Stéphane Lenormand, leader du parti LIOT, et Boris. Vallaud, représentant des socialistes et apparentés.

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Attal a appelé la coalition parlementaire à « trouver une nouvelle voie à l’Assemblée nationale, par le dialogue et à dépasser les divisions habituelles », et Attal a également appelé à « revenir à l’essentiel : le quotidien des Français, les urgences dans le pays » et de préparer l’avenir.

A ce propos, le politologue français Frédéric Pichon a déclaré à « Erem News » : « La trêve politique instaurée par Macron est terminée » et l’extrême gauche, en prévision du processus final d’approbation du budget prévu en septembre prochain, afin de éviter la paralysie dans le pays entraver.

Le politologue français a ajouté que le but de ce message est que les partis politiques fassent des concessions et surmontent les divisions, soulignant que les partis politiques ne tombent pas dans le piège de s’allier à nouveau avec le camp du président et d’être ensuite renversés, comme ils l’ont fait en les dernières élections générales et la politique de sortie.

En réponse à cette nouvelle, le socialiste Arthur Delaporte a déclaré à la radio française Radio Sud qu’il « ne contrôlait pas les votes de la coalition de gauche ».

Il a ajouté que la gauche « n’est pas obligée d’abolir elle-même la réforme des retraites » et que l’idée est de la remplacer par « une loi mise en œuvre par les syndicats » afin de « faire pression sur le parti de Macron, qui devra expliquer pourquoi il fait cela ». . » fait. »

Par ailleurs, la représentante du parti La France fière (extrême gauche), Danielle Obono, a estimé que la gauche a besoin de « soutien » dans la mise en œuvre de son programme si elle veut accéder au poste de Premier ministre et a appelé à « la plus grande mobilisation possible ». » en septembre pour « soutenir les réformes » du Nouveau Front populaire de gauche.

Les syndicats sont-ils un jouet entre les mains de la gauche ?

Obono a déclaré à France Info : « Nous aurons besoin du soutien des syndicats pour nous mobiliser en faveur des grèves et des manifestations », faisant référence aux « appels à la mobilisation sociale des syndicats en septembre », ajoutant que la gauche « a ce soutien et cette participation sera nécessaire ». si « Macron n’accepte pas de former un gouvernement de gauche ».

Édith Desjardins

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