Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoyne, a déclaré jeudi qu’Israël n’avait pas encore répondu aux suggestions de Paris visant à apaiser les tensions entre lui et le Hezbollah libanais aligné sur l’Iran.
Parallèlement à la guerre à Gaza, Israël et le Hezbollah ont intensifié leurs attaques transfrontalières quotidiennes ces derniers mois. L’ampleur et la complexité des frappes ont fait craindre un conflit régional plus vaste.
La France entretient des liens historiques avec le Liban et a soumis des propositions écrites aux deux parties, notamment le retrait du Hezbollah à 10 kilomètres de la frontière avec Israël, tandis que ce dernier cesse ses attaques sur le sud du Liban.
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Dans le cadre des efforts de la France, le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Ségournet s’est rendu au Liban et en Israël en avril dernier. Le ministre israélien des Affaires étrangères s’est rendu à Paris au début du mois. Le ministre libanais des Affaires étrangères s’est rendu à Paris pour des entretiens hier mercredi.
« Nous avons reçu une réponse relativement positive de la part des Libanais, mais je pense que nous n’avons pas encore reçu de réponse d’Israël », a déclaré Le Moine lors d’une conférence de presse quotidienne.
Les propositions écrites abordent également des questions frontalières de longue date qui ont été discutées avec des partenaires, notamment les États-Unis, qui font leurs propres efforts pour apaiser les tensions et exercent la plus grande influence sur Israël.
Le Hezbollah a constitué un énorme arsenal d’armes depuis sa guerre avec Israël en 2006, et les affrontements entre les deux camps depuis octobre dernier ont conduit au déplacement de milliers de personnes des deux côtés de la frontière.
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