France. La gauche fait bloc et la droite promet l’unité nationale avant les élections

Vendredi, les partis de gauche français ont présenté leur programme commun pour préparer des élections législatives anticipées, représentant une « rupture totale », tandis que l’extrême droite a promis un gouvernement « d’unité nationale » en cas de victoire en juillet prochain.

Après la défaite du camp présidentiel aux élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale par le président français Emmanuel Macron, les principaux partis de gauche se sont réunis vendredi pour célébrer leur unité, en promettant des mesures sociales, en augmentant le salaire minimum et en n’augmentant pas le salaire minimum. salaire minimum, en relevant l’âge de la retraite à 64 ans et en réintroduisant un impôt sur la fortune en cas de victoire aux élections législatives anticipées, qui se dérouleront en deux tours les 30 juin et 7 juillet.

Le nouveau programme de coalition, appelé « Nouveau Front populaire », est le résultat de négociations difficiles et inclut un consensus sur des questions de politique internationale sur lesquelles la gauche a été profondément divisée ces derniers mois.

Au niveau du Moyen-Orient, le programme appelle à « une action pour libérer les otages détenus à Gaza. Et la libération des prisonniers politiques palestiniens.




La description des attentats du mouvement palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023, à la suite desquels la guerre a éclaté à Gaza, a provoqué une scission au sein de la gauche française, que le parti La France fière (gauche radicale) a rejeté en affirmant que Le Hamas est une « organisation terroriste » telle que désignée par Israël, les États-Unis et l’Union européenne.

Ce désaccord entre la « France fière » et ses partenaires a conduit à la dissolution l’automne dernier de l’ancienne coalition de gauche « Nobis », formée dans le cadre des élections législatives de 2022.

Le projet prévoit également « la reconnaissance immédiate de l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël sur la base des résolutions des Nations Unies » et « l’imposition d’une interdiction sur la fourniture d’armes à Israël ».

Dans la perspective de la guerre en Ukraine, qui suscite également des désaccords à gauche, le Nouveau Front populaire a promis de « défendre sans relâche la souveraineté et la liberté du peuple ukrainien » et de garantir des livraisons d’armes « essentielles » à Kiev. La coalition a également proposé « d’envoyer des soldats internationaux pour assurer la sécurité des centrales nucléaires ukrainiennes ».

Mais les hauts responsables des partis socialiste et communiste, des Verts et de la fière France ne se sont pas encore mis d’accord sur qui dirigera le gouvernement en cas de victoire des élections.

Le social-démocrate Raphaël Glucksmann, arrivé premier à gauche aux élections européennes, a déclaré : « Il faut choisir un consensus » sans Jean-Luc Mélenchon, le leader de la « France fière », qui fomente les divisions et est accusé d’être proche. à la Russie et d’avoir des positions qu’il considère vagues sur l’antisémitisme.

D’autres questions controversées telles que l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ont été ignorées.

« Impasse »

Ayant unifié ses rangs, la gauche espère une « victoire », mais elle fait face au Rassemblement national d’extrême droite, qui reste en position de force en raison de son résultat inédit aux élections européennes avec 31,3 % des voix.

Le groupe est considéré comme le candidat le plus probable, selon les résultats des sondages d’opinion, et cherche à élargir sa base pour prendre le pouvoir pour la première fois de son histoire.

Sa dirigeante, Marine Le Pen, a déclaré vendredi que son parti formerait un « gouvernement d’union nationale » pour sortir la France « de l’impasse » en cas de victoire électorale.

« Nous rassemblerons tous les Français, hommes et femmes de bonne volonté, conscients de la situation catastrophique dans laquelle se trouve notre pays », a ajouté Le Pen lors d’une visite à Inan-Beaumont, dans le nord de la France.

Depuis dimanche, la convention a réussi à gagner le soutien de plusieurs partis, dont Eric Ciotti, chef du principal parti conservateur républicain.

Cependant, son projet d’alliance sans précédent avec l’extrême droite a conduit à l’éclatement de son parti, dont sont issus de nombreux anciens présidents du pays.

Les comités du parti ont licencié Sioti, mais celui-ci reste sur sa position et a déposé une plainte contre la décision du parti, qui est examinée par le tribunal de Paris, qui rendra sa décision vers 17h00 GMT.

Les opposants de Cioti se réunissent à nouveau au sein du Politburo du parti pour accepter son limogeage.

Dans un contexte de changements rapides sur la scène politique, le Premier ministre français Gabriel Attal a dénoncé les « accords marginaux étroits » entre la droite et la gauche et a cherché à remonter le moral du camp gouvernemental, dont les sondages d’opinion montrent qu’il subira une amère défaite.

S’exprimant depuis Bari, en Italie, où il participe au sommet du G7, le président Emmanuel Macron a estimé que sa position sur la scène internationale n’était « pas affaiblie », même s’il y avait une forte possibilité qu’il soit contraint de nommer un premier ministre l’opposition à nommer Premier ministre sur la base des résultats des élections législatives.

Édith Desjardins

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