Paris / Anatolie

La ministre française de la Santé, Brigitte Bourguignon, a annoncé mercredi que le nombre de cas confirmés d’infection par le monkeypox était passé à 5.

Dans des déclarations à la station de radio française RTL, elle a déclaré que le pays comptait « cinq cas confirmés de monkeypox ».

Elle a ajouté : « Nous ne nous attendons pas à une épidémie de la maladie et nous prenons les précautions nécessaires », exhortant toutes les parties « à être prudentes et vigilantes ».

Notant que des recommandations claires sont faites sur la manière d’identifier et d’isoler les personnes infectées, elle a noté que les vaccins sont « prêts et disponibles » mais ne ciblent que les contacts.

Et elle a poursuivi : « Nous avons un stock stratégique de vaccins, mais ils ne seront pas utilisés pour la vaccination complète (tous les citoyens), uniquement pour les contacts ».

Et hier, mardi, l’Organisation mondiale de la santé a confirmé la surveillance de 131 cas confirmés de monkeypox et de 106 autres cas suspects.

La maladie a été signalée pour la première fois au Royaume-Uni en dehors des pays où elle se propage au cours de la première semaine de mai.

L’Organisation mondiale de la santé a souligné que malgré la propagation rapide de la maladie en Europe et en Amérique du Nord, « la situation est stable et peut être contenue ».

Les symptômes de la maladie prennent la forme de fièvre, de ganglions lymphatiques enflés et de douleurs musculaires, en plus de fatigue, de frissons et d’une éruption cutanée semblable à celle de la varicelle sur les mains et le visage.

Le monkeypox a été découvert pour la première fois en 1958 lorsqu’une maladie similaire à la variole est apparue chez des singes de laboratoire, d’où son nom.

Le monkeypox est un virus rare semblable à la variole humaine qui a été découvert pour la première fois en République démocratique du Congo dans les années 1970.

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