Les autorités françaises ont relâché le policier qui avait tué par balle un jeune homme d’origine algérienne lors d’un contrôle routier. L’incident a déclenché des troubles en France fin juin de l’année dernière.
Le parquet de Nanterre, en banlieue parisienne, a indiqué mardi que les juges chargés de l’enquête avaient décidé d' »accepter » la demande de libération du policier car les « normes légales » pour son arrestation préventive « n’étaient pas remplies ». » à ce stade de l’enquête.
Le policier de 38 ans, incarcéré après avoir tiré à bout portant sur Nael, 17 ans, lors d’un contrôle routier à Nanterre le 27 juin, a été inculpé de meurtre.
Le meurtre de Nael, filmé par un passant, a déclenché une vague de colère en France, dont l’impact a également atteint l’Algérie, d’où est originaire sa famille.
Les meurtres de jeunes hommes issus de familles immigrées par la police ont souvent déclenché des émeutes dans les grandes villes.
Pendant six nuits consécutives, la situation s’est envenimée dans plusieurs villes, les manifestants s’en prenant aux administrations publiques et aux entreprises. Le gouvernement estime que plus de 750 bâtiments officiels ont été endommagés et qu’environ un millier de magasins ont été détruits ou pillés.
Plus tard, le ministre français de la Justice a annoncé que plus d’un millier de jugements avaient été rendus contre des personnes liées aux troubles qui ont secoué la France après l’assassinat de Naël, dont 600 personnes emprisonnées.
La libération du policier était soumise à plusieurs conditions : « paiement d’une caution », « interdiction de contact avec des témoins ou des parties civiles », « ne pas séjourner à Nanterre » et « port d’arme », comme l’a expliqué le parquet.
La justice française avait précédemment rejeté ses demandes de libération.
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