Funérailles et marches de colère en France condamnant les violences policières

Les procureurs lancent des enquêtes sur Mughniyeh et appellent à l’assassinat de Macron

Des milliers de personnes ont participé à des rassemblements dans plusieurs villes françaises hier, samedi, pour condamner une fois de plus le meurtre du jeune homme Nael lors d’un contrôle routier près de Paris il y a deux semaines, alors que le gouvernement français a rejeté les déclarations du comité d’experts des Nations Unies selon lesquelles l’excès a condamné le recours à la force par les forces de l’ordre lors des récents troubles, tandis que les procureurs français ont ouvert une enquête sur Mughniyeh et appelé à l’assassinat de Macron.

Des centaines de manifestants à Strasbourg ont commencé leur manifestation hier matin en portant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « deuil et colère ».

Une manifestation prévue à Marseille a été déplacée du centre-ville sur ordre de la police. Une controverse a également éclaté en banlieue parisienne à propos d’une marche prévue pour commémorer un jeune noir décédé lors d’un contrôle routier séparé de la police en 2016, et sa sœur voulait que la marche de protestation, qui était interdite dans une banlieue, se rende au centre de Paris embarrassé , mais la police a interdit la marche hier matin, invoquant la situation désastreuse suite aux troubles récents dans diverses régions du pays.

Dans un contexte similaire, la France a exprimé hier samedi ses objections aux avis du Comité d’experts des Nations unies, qui a condamné vendredi l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre lors des récents troubles, les jugeant excessifs et infondés.

Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a confirmé que tout profilage ethnique par les forces de sécurité était interdit en France et a souligné que la lutte contre les abus de reconnaissance faciale avait été intensifiée. Le profilage racial est défini comme le fait que les organismes d’application de la loi, de sécurité et de contrôle des frontières s’appuient sur la race, la couleur, l’ascendance ou l’origine nationale ou ethnique comme base de recherches approfondies, de vérifications des antécédents et de vérifications d’identité des individus.

D’autre part, les procureurs ont ouvert une enquête sur le chanteur français Isaiah Heglan pour incitation publique au crime et à une infraction administrative après que l’artiste s’est exprimé lors d’une soirée sur les foules attaquant le président Emmanuel Macron, ont déclaré samedi les procureurs français à l’Agence France-Presse. Lors de son concert du jeudi soir à Beaulieu-sur-Mer dans le cadre d’un festival dans le sud de la France, l’artiste a imaginé une scène sur scène dans laquelle des spectateurs attaquent et tuent Macron.

Elle a dit : « Je le connais. Je pense que c’est ce que les gens veulent : m’installer à vingt mètres du sol et faire venir tout le monde avec d’énormes bâtons avec des clous sur la tête. »

Et la chanteuse, fille du chanteur Jacques Heglan, a poursuivi : « Là, on l’abat, mais avec tout », selon un enregistrement vidéo mis en ligne sur le site et le compte TikTok du magazine culturel In-haut Côte d’Azur, la spontanéité et la gentillesse qui les gens du Sud s’amusent, quand il sera totalement sur nous, nous aurons tous les bâtons pour célébrer … et le renverser, mais doucement ». Et elle a dit d’un ton sarcastique : « Je vois désormais le titre (du journal) (Nice-Matin) de demain : (Izia appelle à l’assassinat de Macron). »

Comme l’a mentionné le journal local, qui a rendu compte de la fête dans son édition d’hier matin, samedi, il a évoqué une tentative avortée de la gendarmerie pour les interroger à la fin de l’émission. (agences)

Édith Desjardins

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