Haniyeh appelle la militante algérienne Djamila Bouhired pour s’enquérir de son état de santé

Algérie – Centre d’Information Palestinien

Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement Hamas, a appelé la combattante de la liberté algérienne Djamila Bouhired pour l’assurer de son état de santé après son hospitalisation pour cause de maladie.

Le leader du mouvement a exprimé son espoir d’un prompt rétablissement de l’icône de la lutte et de la fermeté contre le colonialisme français pendant la révolution algérienne, priant Dieu de lui accorder la santé et le bien-être ainsi que la sécurité et la stabilité pour l’Algérie.

Djamila Bouhired, icône de la lutte et de la résistance révolutionnaires dans le monde arabe et en Algérie, a été l’un des visages les plus marquants de la « bataille d’Alger ». Elle a été poursuivie et arrêtée par les forces françaises en 1957. Elle a été torturée et détenue dans le cadre d’un procès partial, au cours duquel le juge français Poinard a prononcé la condamnation à mort contre elle.

Djamila Bouhired rejoint le Front de libération nationale en novembre 1956 avec l’aide de son oncle, le martyr Mustafa Bouhired, auquel elle présente Yasif Saadi et Ali Lapointe. Grâce à l’activité de son oncle et au patriotisme de sa famille, elle a pu gagner leur confiance.

Alors que le cercle de la révolution algérienne s’étendait et se déplaçait des montagnes vers les villes et que commençait la soi-disant « bataille d’Alger », Bouhired se vit confier la tâche de contacter les fabricants de bombes et de les remettre aux responsables de leur placement respectif. dans les quartiers européens de la ville d’Alger.

Après l’annonce de la condamnation à mort, la date du 7 mars 1958 a été fixée comme date d’exécution de la peine de mort, mais les télégrammes de dénonciation et les positions de déni parvenus au Comité des droits de l’homme des Nations Unies, ainsi que l’intervention de certains dirigeants arabes, a conduit la France à retirer la peine et à la modifier en réclusion à perpétuité.

Djamila Bouhired a ensuite été transférée dans les prisons françaises et y a passé trois ans avant que l’Algérie n’acquière son indépendance le 5 juillet 1962. Elle retourne ensuite en Algérie et épouse son avocat Jacques Vergés.

Vergès avait défendu un certain nombre de militantes de la révolution de libération et le président Ahmed Ben Bella l’a nommée présidente de l’Union des femmes algériennes, mais elle a préféré démissionner au bout de deux ans et a décidé de se retirer complètement de la scène politique.

Denise Herbert

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