Intérêts ottomans-français : la faiblesse des Turcs est la raison de l’acquisition par la France des richesses arabes


Écrit par Muhammad Abdel Rahman

Samedi 31 octobre 2020, 18h00

Chaque fois que les responsables turcs parlent de l’islam, ils parlent comme s’ils étaient les protecteurs de la nation et de la religion tout au long de l’histoire des Turcs, depuis la fondation de l’Empire ottoman jusqu’au gouvernement d’Erdogan. Le régime turc n’a jamais su bouger depuis l’Antiquité. pour des raisons religieuses, mais il sait très bien comment il peut en bénéficier, et c’est peut-être ce qui se passe. Il existe aujourd’hui une crise entre « la France et le monde islamique » qui nous amène à enquêter sur l’histoire et sur la façon dont les intérêts turco-français étaient unis et sur la façon dont les privilèges ottomans ont ouvert la porte aux Français pour contrôler les richesses de l’Est.

Selon le livre « La position des chrétiens du Levant sur les réformes dans l’Empire ottoman (1839 – 1914 après JC) », les marchands européens ont reçu des privilèges grâce au traité commercial avec l’Empire ottoman en 1387 après JC et un autre en 1479 en 500 avant JC et Le sultan Selim Ier accorda également d’autres privilèges aux Français, aux Catalans et aux sudistes. Cependant, le véritable début de ces privilèges fut le traité de 1535 après JC entre l’Empire ottoman et la France, dans lequel cette dernière reçut des privilèges étendus en matière de protection de ses ressortissants de l’Empire ottoman et de leur indépendance vis-à-vis de l’État. tribunaux, ainsi que des privilèges commerciaux et des exonérations fiscales. Cet accord a été considéré comme un exemple pour tous les autres accords ultérieurs avec l’Occident, appelés Convention des Privilèges. Il diffère du précédent accord dans la mesure où il accordait aux étrangers le droit de ne pas intenter de poursuites devant les tribunaux ottomans.

L’auteur du livre susmentionné explique que l’accord avec la France n’était pas exempt de considérations politiques, puisque l’Empire ottoman n’y était pas intéressé, mais que sa faiblesse vis-à-vis des pays européens l’a amené à conclure l’accord en sachant que cet accord dépassait les objectifs de sa fondation et commençait à inclure dans la pratique la protection des nationaux contre les marchands, missionnaires et diplomates étrangers.

L’auteur explique également que ces concessions ont marqué le début des concessions ottomanes à ces pays ainsi que d’une vaste coopération avec la France qui a duré plusieurs siècles, et explique que le système ottoman du mil était la base sur laquelle les Européens fondaient leur influence au sein de l’État ottoman, en particulier puisque cette influence a pris des formes juridiques. Cependant, après l’accord de 1535 après J.-C., les accords ultérieurs ont conduit à une augmentation de l’ingérence étrangère dans les affaires de l’État et à une consolidation des différences entre musulmans et chrétiens.

Selon le chercheur sur le patrimoine islamique Walid Fikri, il y avait des citoyens étrangers sur les terres de l’Empire ottoman qui avaient des droits que le citoyen ottoman lui-même n’avait pas, et ils avaient le droit d’étendre le voile de ces droits aux partisans et aux travailleurs ottomans. ils avaient le droit d’interférer dans la politique de l’autorité ottomane envers les groupes qui en avaient obtenu le droit. Protéger leurs intérêts des sujets ottomans !

Les Français ont été informés que leur alliance était formellement fluide. Ils se sont montrés enthousiastes à l’idée de participer à l’attaque contre les Habsbourg, mais ont ensuite hésité, ont utilisé des excuses ou ont participé de manière apparemment terne, d’une part en raison de la faiblesse de leur pouvoir – à l’époque – et d’autre part parce qu’ils craignaient que les chrétiens européens les attaquent, ce serait les accuser de trahison au nom d’un ennemi « infidèle ». Dans la mesure où certains Français ont participé individuellement aux campagnes des Habsbourg contre l’Empire ottoman, et ce, au su des autorités françaises elles-mêmes !

Malgré le conflit sanglant qui les opposait, les protestants, qui se sont rebellés contre l’autorité catholique, n’ont pas réussi à parvenir à une alliance complète avec les Ottomans.

Les Français ont utilisé les missions religieuses catholiques pour créer un soft power – notamment au Levant – avec lequel ils pouvaient faire valoir leurs intérêts. Ils allèrent même jusqu’à stationner leurs forces au Liban en 1860 après JC sous prétexte de protéger les catholiques de l’agression druze.







Malgier Martel

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