Johnson accuse la France d’une possible violation de l’accord de libre-échange

21h02

Samedi 30 octobre 2021

Londres – (dpa)

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a refusé d’exclure l’activation de la clause de règlement des différends dans l’accord commercial post-Brexit après avoir suggéré que la France avait violé les termes de l’accord en menaçant la Grande-Bretagne pour n’avoir pas obtenu certains permis de pêche.

Johnson a exprimé sa « préoccupation » quant au fait que Paris soit « sur le point de violer ou viole déjà » l’accord de libre-échange entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne, laissant ouverte la possibilité d’une escalade du problème, selon l’agence de presse britannique. Médias PA.

Répondant à une question de Sky News avant la réunion du G20 de samedi à Rome pour savoir s’il exclurait l’activation du mécanisme de règlement des différends, Johnson a répondu : « Non, bien sûr, je n’exclus pas cette possibilité ».

Une phase de consultation commence dans le cadre du processus de règlement des différends. Si aucune solution n’est trouvée, un tribunal d’arbitrage sera formé, qui exigera une compensation, voire une suspension de l’accord à titre de sanction, selon la Bibliothèque de la Chambre des communes britannique.

Cela est intervenu après que le président français Emmanuel Macron, dans une interview au Financial Times, a accusé la Grande-Bretagne de ne pas avoir tenu ses promesses du Brexit en matière de pêche, affirmant que Londres manquait de « crédibilité ».

Parallèlement, le Premier ministre Jean Castex a écrit à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, appelant Bruxelles à soutenir la position de Paris vis-à-vis de Londres.

La France affirme que ses bateaux se sont vu refuser à tort l’autorisation de pêcher dans les eaux britanniques. Plus tôt cette semaine, le pays a menacé de prendre des mesures de représailles, telles que l’arrêt des flux commerciaux à travers la Manche et l’augmentation des prix de l’énergie pour les îles anglo-normandes britanniques, à moins que de nouveaux permis ne soient accordés aux bateaux français d’ici le 2 novembre.

Le Royaume-Uni a menacé de répondre de la même manière aux menaces de la France de perturber les échanges commerciaux, augmentant ainsi les tensions entre les deux parties dans un conflit amer sur l’accès à la pêche.

Malgier Martel

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