La France a décidé de suspendre une partie des fonctions de l’ancien directeur du musée du Louvre à Paris, Jean-Luc Martinez, en tant qu’ambassadeur international dans le domaine du patrimoine culturel, au milieu de ses allégations de contrebande d’antiquités, dont des pièces égyptiennes rares, pour blanchiment d’argent , selon un journal français.
Le ministère français de la Culture a annoncé la suspension d’une partie des fonctions de Martinez en tant qu’ambassadeur pour la coopération internationale dans le domaine du patrimoine culturel, déclarant dans un communiqué : « Par mesure de précaution… le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et le ministère de la Culture ont décidé sur les fonctions de Jean-Luc. « Martinez à la Direction de la lutte contre le trafic illicite des biens culturels dans l’attente d’une clarification de son statut juridique », selon le journal français Libération.
En mai dernier, l’ancien directeur du musée du Louvre a été inculpé de « complicité d’escroquerie en bande organisée et de blanchiment d’argent en facilitant frauduleusement des valeurs immobilières à partir d’un crime ou d’un délit » et placé sous contrôle judiciaire.
L’affaire s’est ouverte après la vente d’une rare stèle en pierre de granit rose du pharaon Toutankhamon et de 4 autres œuvres anciennes pour environ 8 millions d’euros.
Martinez, qui a été président du musée du Louvre de 2013 à 2021, est actuellement l’ambassadeur de la coopération internationale dans le domaine des antiquités et à ce poste est censé s’occuper de la lutte contre le commerce des antiquités, qui a causé beaucoup d’embarras aux Français. Ministère de la Culture et des Affaires étrangères.
De leur côté, les procureurs de New York ont saisi 5 artefacts égyptiens qui auraient été volés au prestigieux Metropolitan Museum de New York.
Cette décision marque un nouveau développement dans une enquête de contrebande d’antiquités menée par les autorités françaises contre l’ancien directeur du musée du Louvre.
L’enquête, lancée par la France, doit déterminer si certains musées ont obtenu un certain nombre d’artefacts, dont des antiquités égyptiennes rares, volés en Égypte lors des événements de 2011.
Les enquêteurs tentent de déterminer si Martinez a fermé les yeux sur de faux certificats d’origine pour cinq artefacts égyptiens anciens, tandis que l’archéologue nie les allégations, insistant sur le fait qu’il a agi de bonne foi et ne prétend aucun acte répréhensible dans l’acquisition.
Vendredi, le ministère français de la Culture a annoncé le lancement d’une mission d’évaluation de la validité des procédures d’acquisition de biens culturels, dont les résultats devraient être annoncés à l’été 2022.
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