Les gouvernements américain et européen font pression sur Israël pour qu’il retarde son opération terrestre dans la bande de Gaza afin de gagner du temps pour les pourparlers secrets en cours au Qatar sur la libération des otages détenus par le Hamas, a rapporté l’agence.Bloomberg« De la part de personnes familières avec ces efforts.
Des sources de Bloomberg ont déclaré que les négociations avec le Hamas, désigné comme organisation terroriste, étaient « sensibles et pourraient échouer », même si certains éléments indiquent que le mouvement pourrait accepter de permettre au moins certains civils de partir sans la libération d’Israël pour exiger le retour des prisonniers.
Après avoir initialement refusé de reporter ce que les responsables ont décrit comme une opération militaire massive visant à éliminer le Hamas, sous la pression des États-Unis, Israël a accepté de l’arrêter, ont indiqué deux sources à l’agence.
Cela a coïncidé avec l’annonce du Hamas selon laquelle il libérerait deux otages américains « pour des raisons humanitaires » grâce à la médiation du Qatar, la mère et la fille ayant été remises à Israël par l’intermédiaire de la Croix-Rouge.
Biden commente la libération par le Hamas de deux otages américains : « Nous n’arrêterons pas nos efforts »
Vendredi, la Maison Blanche a confirmé la libération de deux otages américains détenus par le Hamas lors de son attaque du 7 octobre contre Israël.
Publiquement, Israël a changé de ton sur ses plans opérationnels ces derniers jours, suggérant qu’il pourrait adopter une approche susceptible de minimiser les pertes civiles.
Le Hamas a pris plus de 200 personnes en otages lors de l’attaque du 7 octobre qui a tué plus de 1 400 personnes. Ils sont détenus dans la bande de Gaza, où les frappes aériennes israéliennes et le blocus des approvisionnements ont alimenté une crise humanitaire.
Selon l’armée israélienne, plus de 20 des otages sont des adolescents et de jeunes enfants, dont 10 à 20 ont plus de 60 ans, parmi lesquels des dizaines de citoyens des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et d’autres pays.
Les porte-parole de la Maison Blanche, du gouvernement israélien et du Qatar ont décliné la demande de commentaires de Bloomberg.
Les États-Unis et leurs alliés ont envoyé un certain nombre de dirigeants et de hauts responsables à Tel-Aviv depuis l’attaque pour exprimer leur soutien mais aussi pour avertir le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu de la nécessité d’autoriser l’aide humanitaire et civile à Gaza pour contenir les pertes dans le invasion.
Les responsables américains et d’autres craignent que l’attaque n’augmente les tensions dans la région alors que les groupes soutenus par l’Iran au Liban et ailleurs se joignent à une guerre beaucoup plus vaste qui pourrait forcer les États-Unis à intervenir militairement pour soutenir Israël.
Le gouvernement de Netanyahu a déclaré qu’il chercherait à libérer les otages, mais il s’est également engagé à chasser le Hamas de Gaza, où le mouvement règne depuis près de deux décennies et construit un réseau de tunnels et d’autres sites.
Le président américain Joe Biden a déclaré dimanche que les États-Unis « feraient tout ce qui est en leur pouvoir » pour retrouver et libérer les otages américains.
Au cas où une opération de sauvetage serait nécessaire, Washington a envoyé une équipe des forces spéciales en Israël.
Le Hamas a libéré deux otages américains qu’il détenait depuis son attaque surprise contre Israël le 7 octobre, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le mouvement a indiqué dans son communiqué avoir « libéré deux détenues américaines (une mère et sa fille) pour des raisons humanitaires ». Elle a souligné que cette décision était « une réponse aux efforts du Qatar ».
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