La CEDEAO conteste la validité du message de « proposition de phase transitoire » au Niger

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a contesté l’exactitude des informations selon lesquelles le président du Nigeria, Bola Tinubu, qui assure également la présidence tournante du groupe, aurait proposé une période de transition de neuf mois ouvrant la voie à la reprise économique. La Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest ouvrirait la voie au retour de la démocratie au Niger, à l’instar de ce que le Nigeria a fait dans les années 1990 après le verdict. Militaire.

La CEDEAO a déclaré à travers son compte :X» : « L’attention de la CEDEAO a été attirée sur une proposition qui prétendait fixer un calendrier pour une période de transition pour le Niger. »

Elle a ajouté : « La proposition, rédigée en français et prétendument rapportée par l’Agence France-Presse, est fausse et doit être traitée comme une fausse nouvelle. »

Elle a souligné que « les exigences des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO sont claires : les autorités militaires du Niger doivent rétablir l’ordre constitutionnel en libérant et en reconduisant Son Excellence le Président Mohamed Bazoum ».

L’Agence France-Presse a rapporté qu’un communiqué de la CEDEAO disait que « si les autorités militaires du Niger sont honnêtes, le président ne voit aucune raison de ne pas répéter cela au Niger. » L’armée ne lèvera les sanctions imposées au Niger qu’en procédant à des ajustements positifs.

Le Niger est dirigé par un conseil militaire composé de généraux qui détiennent le président Mohamed Bazoum depuis environ un mois.

Suite au renversement du président élu en 2021, la CEDEAO a annoncé le 10 août son intention de déployer une force pour « rétablir l’ordre constitutionnel au Niger », sans connaître les détails d’une telle opération et notamment son timing, que la France mènerait avec un fort soutien.

Tandis que la France, l’un des principaux partenaires internationaux du Niger, annonçait son plein soutien à la CEDEAO, les États-Unis appelaient à une solution pacifique à la crise.

La France déploie environ 1 500 soldats pour lutter contre les extrémistes.

Plusieurs pays réclament la libération du président Bazoum, emprisonné et resté au siège présidentiel depuis le coup d’État.

Le 31 juillet, les putschistes ont accusé la France de vouloir « intervenir militairement » pour ramener Bazoum à son poste par la force.

Denise Herbert

“Independent pop culture scholar. Hardcore entrepreneur. Typical food addict. Internet nerd. Subtly charming music practitioner.”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *