La crise de l’énergie remanie les documents budgétaires de l’année prochaine

PARIS – « Al-Quds Al-Arabi »: Il semble que la crise énergétique causée par la guerre en Ukraine et la crise avec la Russie aient remanié les documents budgétaires de la France pour 2023, alors que le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a confirmé que la croissance en France devrait atteindre 1 % au lieu de 1,4 %.

Le Maire a déclaré que « la situation économique vit des effets de fortes tensions européennes et internationales », mais il a tenu à rassurer les Français que « la France résiste et qu’il n’y aura pas de capitulation devant la catastrophe ».

Alors que les contours du premier budget du second mandat du président Emmanuel Macron semblaient se dessiner cet été, les dernières semaines ont tout chamboulé, avec de nouvelles flambées des prix de l’énergie sur fond de guerre en Ukraine et une inflation qui s’est propagée aux prix alimentaires. récession imminente En Allemagne et en Chine, la crainte des effets de contagion du resserrement de la politique monétaire sur l’économie.

En conséquence, la croissance économique de la France devrait atteindre au moins 2,5 % cette année, en revanche, le ministère de l’Économie et des Finances a été contraint d’abaisser son objectif pour 2023 à +1,4 % d’ici là. Le ministre Bruno Le Maire a précisé que le PIB ne devrait croître que de 1 % l’an prochain, tandis que l’inflation devrait rester élevée jusqu’en février au moins. Il devrait encore atteindre +4,2% en 2024 et +5,3% cette année.

Le ministère de l’Économie a justifié l’événement par le fait que « ces attentes supposent que la France pourra survivre à la saison hivernale dans des conditions acceptables. Selon les prévisions du ministère, la dette publique devrait atteindre 115,5% du PIB en 2022 et 111,2% l’année prochaine.

Pour contrer les effets de la crise, le ministre français de l’économie a proposé de prolonger de deux ans la suppression de la taxe à la production (contribution à la création de valeur des entreprises), qui aurait été supprimée l’an prochain, indiquant que le gouvernement étudie toutes les propositions réduira les dépenses et accueillera favorablement les propositions de l’opposition.

Le gouvernement français espère également afficher des recettes d’impôt sur les sociétés meilleures que prévu en 2024 (55,2 milliards d’euros, soit 3 milliards de plus que prévu en juillet).

Les experts supposent que le montant des mesures de soutien aux familles contre les effets de la crise énergétique déterminera notamment le solde budgétaire, car ce soutien continuera de peser lourdement sur les finances publiques dans l’année à venir. La « protection tarifaire », qui a limité pendant un an la hausse des prix du gaz et de l’électricité, coûtera encore des dizaines de milliards à l’Etat, selon le ministère des Affaires économiques. Même si le gouvernement annonce son intention de supprimer progressivement les politiques d’allocations familiales, en supposant que l’inflation ralentisse au cours de 2023, il est impossible de fermer le robinet de l’aide du jour au lendemain.

Le chèque énergie, dispositif de subvention pour le paiement des factures d’électricité, de gaz, de fioul ou encore d’énergie, est revu ou complété pour séduire les ménages les plus modestes. Cependant, la remise à la pompe ne sera pas prolongée en 2024, arguant que les prix de l’essence se normalisent.

Du côté des dépenses, les allocations et retraites devraient rester des indicateurs d’inflation en 2024 comme elles le sont cette année, notamment avec une revalorisation des retraites au 1er janvier. Comme prévu, la mesure de l’impôt sur le revenu sera liée à l’inflation observée cette année.

La Première ministre Elizabeth Bourne devait annoncer aujourd’hui, mercredi 14, les grandes lignes de ce nouveau paquet de mesures de soutien pour l’année à venir.

Édith Desjardins

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