La décision du Parlement européen sur le Maroc.. Quel rôle pour la France ?

Ismaïl Bouyakoubi – Heba Press

Le Parlement européen a soudainement pris conscience des problèmes des droits de l’homme et de la liberté de la presse au Maroc et a publié une résolution condamnant le royaume qui contient un ensemble d’inexactitudes et de fausses accusations qui n’ont rien à voir avec la réalité et seulement une partialité et non reflètent une vision objective de la réalité de la situation française au Maroc.

Avec la condamnation du Maroc, le Parlement européen est tombé dans le piège d’une nouvelle manœuvre de partis hostiles qui ont réussi à mettre en cause cette institution « démocratique » en organisant un simulacre de procès pour un pays qui suscite la folie et l’envie des pays de la région a a déclaré ouvertement son hostilité envers le Maroc et les autres puissances qui n’ont pas encore quitté le manteau de la tutelle coloniale et adopté le mode de manœuvre : la politique, ayant senti le début de la décoloration de leur étoile sur le continent brun.

Revenant sur le fond de la décision du Parlement européen de condamner le Maroc sur les questions des droits de l’homme et de la liberté de la presse, force est de constater l’ampleur de la « terrible » influence exercée par la France en poussant le parti de son président Emmanuel Macron. Ennahda » à voter dans des pratiques qui n’ont rien à voir avec l’honnêteté et la sincérité qu’exige l’esprit de partenariat entre les deux pays et la communauté européenne dans son ensemble.

Et si le contexte actuel nécessite un état des lieux de la chronologie de la crise entre le Maroc et la France, pour engager le chemin de la transformation de la relation entre les deux pays d’un « malentendu » à une « crise silencieuse » puis à la « sortie du la méthode du bouclier », acceptée par Paris et effectivement traduite par le « certificat de condamnation », puis la visite d’une ministre du ministère français des Affaires étrangères, Catherine Colonna, au Maroc le 16 décembre 2022 et sa rencontre avec son homologue marocain Nasser Bourita, quant à lui, a envoyé des signaux positifs, que le nuage de « crise » allait bientôt se lever, et annoncé la fin de la question des visas, qui avait fait de Paris un journal de chantage qu’il savourait, oubliant que l’affaire était liée à un droit souverain, mais on s’est vite rendu compte que la crise était toujours en cours.

La France qui mène aujourd’hui la campagne pour diffamer le Maroc sous le nom de « liberté d’expression et droits de l’homme » dans les enceintes internationales est la même France qui ferme toujours les yeux sur les violations dont sont victimes les migrants en situation irrégulière et permet l’exploitation des travailleurs du bâtiment des installations sportives, en préparation des manifestations mondiales, et c’est la même qui opprime les libertés des minorités, la France, qui exploite à ce jour les richesses des pays africains selon des accords signés pendant la période coloniale, qui ne sont plus valables, est la même qui veut des preuves des pays qui ont décidé de renoncer à leur subordination, et ce sont les mêmes qui n’ont pas écouté ce que le monarque du pays a dit : « Le Maroc d’aujourd’hui n’est pas le Maroc d’hier ».

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Édith Desjardins

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