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Elaf de RabatLa Fondation France-Maroc, Paix et Développement Durable a appelé Paris à clarifier sa position sur la question du Sahara marocain et à « sortir de l’ambiguïté » en exprimant une position claire, soit « blanche, soit noire » dans l’espoir de ses membres que le La position française serait « blanche » en soutien de la position marocaine.
Dans une déclaration conjointe à ses membres français et marocains, la Fondation, lors de la quatrième partie de leurs réunions à Guelmim, Tan-Tan, Smara et Laayoune, Maroc, a souligné que le silence de la France officielle sur la question du Sahara était perçu par les Marocains car l’acte est perçu comme hostile.
La Fondation dit constater avec inquiétude l’écart grandissant en France entre les faits des régions du sud et les propos tenus, faisant craindre un écart grandissant compte tenu du contexte des intérêts énergétiques.
La déclaration commune mentionne que les régions du sud sont marocaines depuis la fondation de l’État par la dynastie idrisside au VIIIe siècle après JC, et qu’il existe des liens familiaux et tribaux entre le sud et le nord du royaume, par exemple entre Dakhla et Tétouan. ou Oujda, en apportent la preuve tangible. Il a ajouté: « Le déni de cette réalité sans examen ne peut résulter que d’intentions malveillantes. »
La déclaration commune, signée par le patron de la fondation, Hubert Sayon, avocat à la mairie de Paris, souligne que « le silence officiel de la France sur sa position sur la question du Sahara était perçu par les Marocains comme une position « inamicale » et qu’ils attendent de ce pays, la France, qu’ils considèrent comme un frère, « un engagement clair, noir ou blanc et non gris », tout en avertissant du danger d’une situation qui « nuirait à des siècles d’amitié mutuelle ».
La déclaration commune commémore le sang versé par les Marocains pour la France pendant les deux guerres mondiales et l’appel du sultan Muhammad bin Yusuf le 3 septembre 1939 à toutes les mosquées du royaume et de France à soutenir la France face à l’Allemagne nazie, son refus d’appliquer la lois du régime de Vichy et comment l’étoile jaune n’a pas été imposée aux Juifs.
La déclaration commune a également évoqué l’attribution par le général Charles de Gaulle de la médaille du Compagnon de la Libération au sultan Mehmed V. Il a rappelé son discours du jour de son retour d’exil, dans lequel il disait que la force des liens historiques d’amitié avec la France ne serait pas compromise car les bons moments éclipsaient les mauvais.
La déclaration commune souligne que la cohésion qui unit les deux peuples ne doit pas être rompue et appelle la France à « sortir du cercle des gris », notant que la clarification de la situation au Maroc, en France, en Afrique et en Europe reste en suspens, compte tenu de l’importance de plusieurs missions, notamment la sécurité.
Le communiqué commun de l’institution bordelaise concluait en disant : « Noir ou blanc »… et « notre espoir est qu’il soit blanc », d’une manière qui permette à la France de rejoindre les pays pleinement reconnus au Maroc des droits inaliénables sur son désert. .
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