Lundi, le ministère français des Affaires étrangères a appelé toutes les forces politiques libanaises à tenir leur promesse de former rapidement un gouvernement.
Lorsqu’on lui a demandé si la France accepterait un report de la formation d’un gouvernement, la porte-parole Agnès von der Muhll a déclaré que les forces politiques libanaises étaient continuellement rappelées à la nécessité de former rapidement un gouvernement afin de mettre en œuvre des réformes fondamentales.
Elle a ajouté : « Toutes les forces politiques libanaises ont soutenu cet objectif. C’est à eux de mettre immédiatement en œuvre cette promesse. C’est leur responsabilité.
Le délai convenu avec la France pour former un gouvernement expire demain, mardi.
Le 1er septembre, les forces politiques libanaises ont promis au président français Emmanuel Macron de former un gouvernement dans un délai de deux semaines.
Le gouvernement de Hassan Diab a démissionné au milieu de l’énorme explosion qui a secoué le port de Beyrouth. 190 personnes sont mortes, plus de 6 000 ont été blessées et environ 300 000 ont été déplacées après que leurs maisons ont été endommagées.
La concurrence entre la classe politique libanaise a entravé la formation d’un nouveau gouvernement aujourd’hui lundi, peu avant l’échéance convenue avec la France.
Le Premier ministre désigné Mustafa Adeeb a rencontré le président Michel Aoun pour des consultations après que deux des plus éminents hommes politiques se soient opposés à la manière dont Adeeb forme le gouvernement.
Des sources politiques ont indiqué qu’Adeeb n’avait pas présenté au président Aoun la liste des noms des nouveaux ministres comme prévu.
Macron a déclaré le 1er septembre lors d’une visite à Beyrouth, la deuxième en un mois après l’explosion du port de Beyrouth, que les hommes politiques libanais s’étaient mis d’accord pour former un gouvernement dans un délai de 15 jours, un délai ambitieux étant donné que les affaires au Liban prennent généralement des mois.