La France développe le réseau « Urban Cooling » pour économiser l’énergie. 89 km de canalisations sous les pieds des Parisiens

Avec la succession croissante des canicules, Paris entend étendre le réseau « Urban Cooling », un réseau méconnu d’une grande partie du public qui permet une température modérée dans les caractéristiques de la capitale française en utilisant l’eau de la Seine pour économiser l’énergie et pour éviter l’utilisation inutile de la climatisation, qui utilise plus d’électricité et de gaz chauffants.
Depuis 20 ans, 89 km de canalisations ont été posées sous les pieds des Parisiens, dans lesquelles l’eau est refroidie à quatre degrés Celsius pour maintenir le froid dans certains monuments de la capitale, comme le Louvre et le bâtiment de l’Assemblée nationale.
La capitale française, qui vise à devenir « le plus grand réseau de froid au monde » d’ici 2040, a signé un accord de 20 ans avec le groupe énergétique « Engee », qui détient 85% des parts de « French de Paris » Transport autonome à Paris, qui détient les actions restantes.
Selon « French », Dan Leert, adjoint à la mairie de Paris chargé des questions d’eau, a annoncé que « tous les services de la capitale seront raccordés au réseau en 2042 ».
Christophe Ladurad, directeur commercial d’Engie, laisse entendre que la mairie de Paris devrait se contenter « d’un écart de cinq à huit degrés entre l’extérieur et l’intérieur » apporté par le réseau de froid.
A l’avenir, le réseau fonctionnera dans tous les hôpitaux parisiens ainsi que dans certaines écoles et stations de métro. Sur la rive droite du pont « Liesenvaled », des escaliers en colimaçon mènent presque inaperçus à l’usine de refroidissement d’eau « Canada », qui se trouve à 40 mètres sous la place du même nom.
La station abrite un vestibule de pompes et de canalisations vertes, bleues et grises. Dans l’un des quatre niveaux de la station, inaugurée en 2008, l’eau de la Seine est filtrée avant de redescendre par d’autres canalisations où elle est évacuée de l’enceinte fermée. le circuit de refroidissement reste séparé.
Au sous-sol, une pompe crée une pression dans les refroidisseurs pour refroidir l’eau et la pomper dans le réseau, et le système fonctionne de manière semi-autonome et est surveillé à distance par deux techniciens depuis une station à côté de la gare de Lyon.
Contrairement aux systèmes de chauffage municipaux à Paris, le refroidissement de l’eau est principalement dirigé vers les lieux de service, pas les maisons ou les particuliers.
« Nos clients sont des immeubles de bureaux, des centres commerciaux, des musées et des institutions ainsi que des hôtels », explique Benoit Redellet, maître d’œuvre du projet « Freichor de Paris ».
Par exemple, l’eau de la Seine permet de rafraîchir l’air dans des bâtiments comme le Louvre, l’Assemblée nationale ou les studios de Radio France.
Le système fonctionne toute l’année car les supermarchés et les musées doivent garder certaines de leurs salles fraîches et maintenir une humidité adéquate.
En hiver, l’usine canadienne peut utiliser le système de « Free Cooling », qui génère du froid sans utiliser d’électricité en mettant « l’eau des sinus en contact direct avec l’eau du réseau », selon Redelier.
La société s’est engagée à étendre ce cycle de réfrigération à faible coût de 2% à 11%, ce qui, selon Redelier, équivaut à un gain énergétique annuel complet au cours des 20 prochaines années, la durée du nouveau contrat.
Ce refroidissement coûte aux utilisateurs 137 euros par mégawattheure. Ces coûts sont « un peu élevés, mais moins chers que le froid produit par des appareils autonomes comme les climatiseurs », explique Redelier.
Le réseau de tuyauterie de réfrigérant permet également aux clients de retirer les fenêtres et autres alimentations de ventilation AC de leurs toits, ce qui leur permet de disposer de tout l’espace sur le toit.

Denise Herbert

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