Yael Bron-Bivet a été élue mardi présidente de l’Assemblée nationale française, devenant ainsi la première femme de l’histoire du pays à occuper ce poste. Brunn-Bivet est le candidat de la coalition présidentielle (Ensemble) et était jusqu’à samedi ministre des Affaires d’outre-mer et ancien président de la commission judiciaire de l’Assemblée.
Cela survient alors que la première ministre Elizabeth Bourne poursuit ses consultations avec des blocs à l’Assemblée nationale pour former une coalition gouvernementale. Le président Emmanuel Macron a chargé Born de consulter les blocs politiques à l’Assemblée nationale sur la possibilité de parvenir à un « accord de gouvernement » et de former un nouveau gouvernement d’ici début juillet. Après un premier tour, le Premier ministre a rencontré lundi à l’assemblée les chefs des blocs parlementaires de droite, socialiste, communiste et écologiste. Dans une lettre qu’elle lui a adressée lundi, la première ministre a confirmé son refus « d’entrer dans la dynamique de construction d’une coalition ou d’un accord global avec la faction majoritaire », mais a ajouté qu’elle « souhaiterait néanmoins approfondir la discussion afin de pouvoir pour mieux identifier. » les principaux points de convergence et de désaccord. » Son entourage a clairement fait savoir qu’elle n’abandonnerait pas un accord intergouvernemental.
Emmanuel Macron a souligné que ces discussions auront lieu « dans le cadre du projet présidentiel et du projet de majorité présidentielle, qui peuvent être modifiés ou enrichis », avec pour ligne rouge de ne pas augmenter « les impôts et la dette ». Il a dit attendre des propositions de « feuille de route » et la formation d’un nouveau gouvernement, attendue début juillet, à son retour du sommet de l’Otan à Madrid jeudi soir. La question de savoir si le ministre de la Solidarité Damian Abad doit rester au gouvernement vient après qu’il a été accusé de tentative de viol après que d’autres allégations d’agression sexuelle lui aient été adressées. En revanche, il a annoncé qu’il avait déposé une plainte en diffamation contre lui.
Macron a exclu la possibilité de parvenir à un accord avec le « Rallye National » (l’extrême droite) et la « France de Féroce » (la gauche radicale), deux mouvements qu’il dit « ne sont pas considérés comme des partis de gouvernement », mais les a fait entrer l’Assemblée nationale avec un grand bloc. Macron a souligné que les alliés potentiels « pourraient alterner entre les communistes et le (parti) républicains (de droite) ». Mais l’opposition rejette tout accord général. « Nous lui avons redit qu’il n’y avait aucune possibilité de coalition, mais nous sommes ici pour essayer de trouver des solutions », a déclaré Olivier Marlex, le leader républicain à la Chambre des représentants, qui a d’abord été reçu par Bourne.
Ce parti de droite est souvent courtisé et l’ancien transfuge républicain Gérald Darmanin a déclaré que la majorité « était globalement d’accord avec les législateurs républicains ».
(AFP)
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