Paris – La justice française a ouvert une enquête parallèle afin de recueillir le plus d’informations possible sur les victimes françaises de l’attaque du Hamas contre Israël le mois dernier. Cela fait partie d’une des formes de soutien que Paris a apporté à Tel-Aviv depuis le début de la guerre, estimant que l’État hébreu « a le droit de… se défendre ».
Le procureur antiterroriste français s’est rendu en Israël à la mi-novembre et le parquet national antiterroriste a déclaré que l’objectif de cette visite de trois jours était « la communication avec les autorités compétentes et la vérification concrète des faits ».
Elle a ajouté : « Nous attendons de nos citoyens qu’ils reçoivent toute une série de réponses sur le cours des événements et les causes des décès », et a salué la « réelle coopération à ce stade » avec la justice israélienne.
L’avocat Nathanaël Magister, qui a déposé sept plaintes au nom de victimes françaises, estime que cette enquête « miroir », comme la France la qualifie, permet « d’obtenir un niveau d’information égal en France et en Israël », ajoutant : « Ceci » C’est comme avoir une fenêtre qui s’ouvre sur les actions d’un autre pays, sans ça. » « La fenêtre, on ne sait rien de ce qui se passe. »
Dès le début de l’opération Al-Aqsa Flood, la France a exprimé son plein soutien à ce qu’elle a décrit comme le droit d’Israël à défendre la France, tandis que les autorités françaises ont interdit les manifestations de solidarité avec Gaza.
Le 24 octobre, le président français Emmanuel Macron a effectué une visite de solidarité dans la bande de Gaza, au cours de laquelle il a suggéré que la coalition internationale actuellement stationnée en Irak et en Syrie pour lutter contre l’État islamique (EI) commence à combattre le Hamas.
En Israël, « aucune mesure d’enquête n’a été prise », mais le procureur Jean-François Ricard a reçu la confirmation que la demande d’entraide pénale internationale déposée par la France « a bien été prise en compte », selon le parquet antiterroriste dont relève le parquet. comprend Nous enquêtons sur des dossiers dont les victimes ont la nationalité française. Même si certaines des victimes et leurs familles ne résident pas en France.
Ces enquêtes permettent « aux victimes ou à leurs proches de s’exprimer dans leur langue maternelle et d’avoir un interlocuteur avec lequel communiquer au sein du parquet antiterroriste et des avocats français, et il devient alors plus facile de comprendre le mécanisme judiciaire », estime Muriel Waknin. Melki, un avocat qui représente deux des familles des victimes et qui dirige l’Organisation juive européenne.
Sasha Ghazlan, co-fondatrice de l’Association des avocats des victimes du 7 octobre et conseillère auprès des familles des otages, a déclaré : « L’implication de la justice pénale française nous permet de recueillir des preuves, de documenter les crimes et d’écouter les victimes en dehors de l’environnement immédiat. cadre temporel des autorités israéliennes, qui sont aujourd’hui occupées en temps de guerre et de diplomatie.»
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