Et dans le contexte de la guerre de UkraineCe voyage a couvert des sujets d’intérêt pour l’agriculture, le patrimoine et les questions de sécurité.
Cette tournée continentale coïncide avec le déclin de l’influence française en France région côtière Face à la concurrence féroce de plusieurs autres pays, notamment la Russie et la Chine, et donc à gauche Emmanuel Macron Sa sphère d’influence traditionnelle et a tenté de renouer des liens politiques et économiques avec les pays qu’il a visités. Il envisageait de « remodeler » ses alliances militaires régionales, mais soulignait parallèlement la volonté de Paris de rester impliqué au Sahel, mais de « différentes manières ».
Et le directeur de l’Institut pour l’orientalisme et la sécurité européens et analyste politique Emmanuel Depuy, à Sky News Arabia, estime que « la tournée a été rythmée par de nombreuses déclarations et promesses de Macron pour souligner son nouvel intérêt pour la région marginalisée lors de son premier mandat ». «
Et il explique : « Macron s’est concentré durant son premier mandat La guerre contre le terrorisme Au Sahel, alors que les pays qu’il visite souffrent aussi actuellement de fragilité. Par exemple Cameroun A subi les attaques du groupe extrémiste Boko Haram dans le nord du pays depuis 2009, ainsi que le conflit entre les groupes séparatistes et le pouvoir central. Comme le Sahel, le Bénin a fait face à des attaques terroristes parce qu’il est également une cible de l’EI, qui tente d’étendre ses opérations terroristes dans la région.
Face à cette situation, il a appelé le patron les mecs Sur l’urgence d’intensifier l’aide militaire française dans la lutte contre le terrorisme au-delà du renseignement et de la formation.
De son côté, Macron a réitéré sa disponibilité à remettre « des petits camions, du matériel de déminage, des gilets pare-balles et des lunettes de vision nocturne » ainsi que « des drones et autres matériels de surveillance », rappelant que cette lutte contre le terrorisme se mène « côte à côte ». avec les Africains » sur la base de leur demande, et que la réponse sécuritaire doit être « accompagnée d’une réponse politique et de développement ».
Et s’engager Président français Outre le renforcement des relations militaires bilatérales avec Guinée Bissauen matière de formation des cadres militaires et de défense dans le domaine de l’équipement, de la lutte contre la piraterie maritime et la pêche illégale.
Un sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest sur les questions de sécurité, avec un accent sur le Sahel, est prévu prochainement, et Macron a annoncé sa volonté d’y assister.
Même stratégie
Et le politologue estime que « la stratégie actuelle de Macron suite à cette visite complète le précédent qu’il avait créé lors de sa première visite Afrique Après avoir pris le pouvoir en 2017. Cependant, la stratégie actuelle a commencé avec les mêmes erreurs. Comme il l’avait précédemment annoncé dans son discours de Ouagadougou Burkina Faso Vers une nouvelle relation entre la France et l’Afrique, fondée sur un rapport de force et évoluant vers une situation gagnant-gagnant.
Mais après 5 ans, peu de choses ont changé dans la région et il n’y a pas eu d’opérations concrètes sur le terrain. Au contraire, il a été critiqué France en raison de son incapacité à lutter efficacement contre le terrorisme.
mission difficile
D’un autre côté, les analystes pensent que Macron veut revenir de sa récente tournée en France dans la course à l’influence sur ce continent que toutes les grandes puissances, en particulier la Russie, poursuivent.
Dans ce contexte, Emmanuel Depuy ne voit pas que « la mission a réussi parce que le président français n’a pas reçu d’engagement clair. Tous ces pays ont des contacts stratégiques avec la Russie. Par exemple, en mai dernier, le Cameroun a signé un contrat d’armement avec la société russe Wagner Macron, la volonté de créer un front africain contre Russie Elle n’a pas atteint son but. Au contraire, ils n’ont pas adopté la position française Guerre d’Ukraine« .
Alors qu’Emmanuel Macron était en Afrique de l’Ouest, Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, a poursuivi sa visite en Russie Egypte Congo et Ouganda.
La première série d’actes d’accusation a été tirée entre les deux parties depuis le Caire, où le représentant du Kremlin a accusé les occidentaux de provoquer la famine sur le continent. Les sanctions empêchent les navires russes de faire escale dans les ports européens et empêchent les navires étrangers de charger des marchandises, y compris des céréales, dans les ports russes. « La nourriture, comme l’énergie, est devenue l’arme de guerre de la Russie », répond Emmanuel Macron depuis la capitale camerounaise Yaoundé.
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