La France a commencé la nouvelle année par une vague d’escarmouches contre les entreprises américaines d’électronique, dont Amazon et Google, dans une bataille entre méthodes traditionnelles classiques et « modernité disruptive ». Jeudi dernier, le Sénat français a voté à l’unanimité un projet de loi interdisant à Amazon de livrer gratuitement des livres en France.
Le ministère de la Culture a salué la loi et estimait qu’elle contribuerait au maintien de plus de 3 500 librairies dans le pays.
Dans le même temps, l’autorité française de protection des données a annoncé que son service des sanctions avait prouvé que Google avait violé les lois nationales sur la protection des données avec ses applications intégrant la messagerie électronique, Google Maps et les données Google. Le géant s’expose à des amendes estimées à 200 000 dollars.
Fin décembre de l’année dernière, le gouvernement a lancé une guerre contre les compagnies de taxis qui commandaient via des smartphones, les obligeant à attendre quinze minutes avant de récupérer le client afin de permettre aux taxis réguliers de circuler également.
Ces trois positions, analysées par l’agence de presse Reuters dans sa rubrique blog, prouvent que la France n’est pas préparée à l’ère de la technologie et s’en tient toujours aux classiques. L’année dernière, par exemple, un ministre français a empêché Yahoo de créer un site Internet de téléchargement de séries et de films, craignant une baisse des audiences régulières de la télévision en France.
Les entreprises locales sont également hostiles aux évolutions technologiques. Plus de 55 000 chauffeurs de taxi ont manifesté contre les applications de commande sur smartphone et l’Association nationale des libraires en France a condamné Amazon pour ses prix bas qui rendaient la concurrence presque impossible et ont contraint le gouvernement à verser 25 millions d’euros d’indemnisation aux libraires. Dollar.
Le reste des pays européens n’ont pas été épargnés par ce phénomène, avec des pays comme le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie ciblant Amazon et Google, affirmant qu’ils n’appliquent pas les lois sur la concurrence loyale et recherchent ouvertement des failles dans la loi pour évitez de payer des frais élevés pour éviter les impôts.
Malgré toutes ces lois qui resserrent l’étau autour de ces entreprises géantes, les gens les préfèrent et les utilisent encore, et force est de constater que l’ère du luxe technologique est en train de gagner la bataille entre modernité et classicisme.
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